Combats entre turcs et syriens : des dizaines de morts

L’armée syrienne, depuis des mois, soutenue par des frappes aériennes russes, tentait de prendre contrôle du territoire nord d’Idlib, la dernière province détenue par les forces de l’opposition. Malgré des avancées notables, l’armée syrienne aurait du mal à conserver ses positions, alors que l’armée turque et ses alliés ripostaient. Ce jeudi, les affrontements opposant les deux forces faisaient des dizaines de morts dans les deux camps.

27 morts depuis la reprise des combats

Ce seraient, 11 combattants syriens et 16 combattants turcs qui auraient déjà perdu la vie depuis le début des affrontements directs entre les deux factions il y a quelques jours, rapportait l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).  Selon l’organisme dont l’objectif serait de « documenter » la situation des droits de l’homme et de « signaler » toutes les violations des droits de l’homme en Syrie, par des publications régulières ; un affrontement de plusieurs heures entre les belligérants auraient eu lieu ce jeudi non loin de Idlib. Des combattants rebelles au régime de Damas,  appuyés par des tirs d’artillerie turcs auraient réussi à récupérer « la zone de Nayrab entre la capitale provinciale Idlib et la principale ville contrôlée par le régime de Saraqib ». Mais après quelques heures d’échanges de tirs, les combattants pro-turcs avaient dû battre en retraite, alors que les soldats syriens toujours soutenu par le soutien tactique aérien russe, prenaient le dessus.

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Toujours selon  l’OSDH, ce serait 1 964 civils qui auraient péri au cours de l’année dernière dans la zone des affrontements, alors que des bombardements quotidiens détruisaient hôpitaux, écoles et marchés. Pour éviter d’être pris entre deux feux, près de 900 000 personnes auraient quitté leur domicile depuis décembre, la plupart d’entre elles se dirigeant au nord vers la frontière turque à travers la neige. La grande majorité des déplacés étant des femmes et des enfants. Mais la Turquie avait fermé ses frontières, obligeant, selon les organismes internationaux, des milliers de personnes à vivre en plein air « dans les collines glacées« .

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