Placé derrière la Chine dans le rang des pays victimes de l’épidémie du coronavirus, l’Iran vient d’enregistrer ce mardi un nouveau cas de contamination. Il s’agit du Vice-ministre de la santé. En effet, ce lundi 24 février 2020, lors d’une conférence de presse qu’il animait de concert avec le porte-parole du gouvernement Ali Rabii, le Vice-ministre Iraj Harirchi avait présenté des signes de la maladie qui avaient sans aucun doute interpellé les autorités étatiques.
A l’occasion de ses prises de parole, il s’appliquait à dissimuler ses gênes, mais une fois terminé, il ne pouvait plus cacher certains mouvements qu’il répétait. Il transpirait abondamment avec une toux qui semblait l’affaiblir. Après cette scène qui a inquiété plus d’un, l’un des responsables du ministère a en effet annoncé qu’Iraj Harirchi est porteur du coronavirus suite au test qu’il a effectué.
« Le test sur M. Harirchi, vice-ministre de la Santé qui était sur les lignes de front face au coronavirus, s’est révélé positif » a annoncé ce mardi Alireza Vahabzadeh, conseiller média du ministre de la Santé à travers Twitter. Une nouvelle qui est mal venue à l’heure où l’Iran est placé en deuxième position après la Chine dans le rang des pays les plus touchés par l’épidémie.
De faux chiffres
Au cours de cette conférence de presse que le vice-ministre animait, il avait contesté une information émanant d’un député selon laquelle près d’une cinquantaine de personnes seraient mortes à cause du coronavirus à Qom, ville située au centre du pays et point de départ de l’expansion du virus en Iran. Si cette information s’avérait vraie, le vice-ministre avait promis de déposer le tablier.
Par ailleurs, les autorités ont annoncé officiellement ce mardi, la confirmation de 34 nouveaux cas de contamination et 3 décès. Au total 95 cas sont confirmés dans le pays depuis le début avec 15 morts. Des chiffres qui placent l’Iran en deuxième position après la Chine qui a enregistré déjà plus de 2 600 pertes en vies humaines
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