Alors que partout dans le monde, les pays font tout pour que des cas du coronavirus ne soient pas détectés sur leurs territoires, le Cambodge lui, vient de commettre une grosse maladresse qu’il payera probablement cher. En effet le pays a autorisé le débarquement de 1222 personnes voyageant à bord du paquebot de croisière Westerdam, le 13 février dernier au port de Sihanoukville. Là où se trouve l’inquiétude est que toutes ces personnes sont d’éventuelles porteuses du coronavirus Covid-19.
C’est un peu plus tard que les autorités cambodgiennes se sont rendues compte de la grosse bêtise qu’elles ont commise, en regrettant leur acte. Lors du débarquement des touristes, ils n’avaient été soumis qu’à de petits examens sanitaires, avant d’être débarqués sur les plages et dans les villes. Mais là où les autorités vont commencer à se rendre compte de leur erreur est que l’une des croisiéristes, une américaine, a été dépistée porteuse du coronavirus.
Le réveil tardif des autorités
Une dame, âgée de 83 ans, avait tout d’abord circulé dans Sihanoukville avant de partir pour la Malaisie, d’où elle s’est retournée maintenant pour se rendre aux USA en débarquant à nouveau à Sihanoukville. C’est à Kuala Lumpur qu’elle a commencé par présenter les signes du nouveau coronavirus, d’où elle a été isolée ainsi que son époux. Les 1220 autres passagers restant se sont envolées dans la nature, d’autres sont encore au Cambodge, d’autres en Asie toujours, ainsi que d’autres seraient déjà rentrés dans leur pays.
Par ailleurs, Hun Sen le Premier ministre du Cambodge qui avait minimisé la portée du virus en parlant de « maladie de la peur » à l’arrivée du navire dans le pays, a désormais pris la mesure des choses. Il devra se hâter afin de retrouver tous ces touristes volatilisés dans le pays. Pour cela, il va devoir collaborer avec les propriétaires du paquebot, Holland America, le gouvernement américain ainsi que l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
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