Faut-il encore croire à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, quand le Nigéria décide unilatéralement de fermer ses frontières avec ses voisins ? Cette question effleure les esprits. Même le président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Brou, reconnaît que l’organisation vit « des moments difficiles » .
« Cette fermeture a eu de profondes répercussions sur le commerce, sur les opérateurs économiques, sans oublier les consommateurs qui doutent aujourd’hui de notre communauté » a déclaré l’ivoirien, le samedi 15 février dernier lors de la réunion des pays membres de la Cedeao à Ouagadougou au Burkina Faso.
Il a poursuivi en indiquant que la communauté est affaiblie par cette situation qui a eu un « impact négatif sur les volumes d’échanges dans (l’espace Cedeao) entre 2019 et 2020 ». Jean-Claude Brou n’était pas le seul à déplorer cette crise des frontières à Ouagadougou.
Le coup de gueule du chef de l’armée nigérienne
Salou Djibo, le chef de l’armée nigérienne a fermement condamné l’acte posé par le Nigéria. Pour lui, cette fermeture des frontières viole tous les traités commerciaux de libre circulation signés par le Nigéria dans le cadre de la Cedeao. Elle frappe même la racine de la Cedeao : la libre circulation des personnes et des biens.
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