Le consultant politique Roger Stone, proche du président américain Donald Trump, après que les recommandations de peine à son encontre aient été allégées, des rumeurs ont commencé à circuler dans tout le pays. En effet, la décision du procureur a été interprétée différemment parce qu’elle est intervenue après une publication du locataire de la Maison Blanche sur son compte twitter. Dans ce court texte, le milliardaire avait qualifié de très injuste la peine requise contre M Stone. Il disait même que c’était une erreur judiciaire.
Hier jeudi, Bill Barr le procureur général des États-Unis a tenu à rappeler que les publications du Président Trump n’avaient en rien influencé la décision qu’il a prise, et a saisi l’opportunité pour convier M. Trump à mettre fin à la publication de pareils tweets qui compliquent sa tâche.
»Cela ne signifie pas que je n’ai pas (…) le droit de le faire »
« Le président ne m’a jamais demandé d’intervenir de quelque manière que ce soit dans une affaire pénale », a rappelé le procureur. Une phrase que le président Trump a citée dans son tweet de la matinée de ce vendredi avant de poursuivre : « Cela ne signifie pas que je n’ai pas, en tant que président, le droit de le faire. Je l’ai, mais j’ai jusqu’ici décidé de ne pas le faire ! »
Le consultant politique Roger Stone, conseiller de Donald Trump avant et au cours de sa campagne présidentielle, dans une enquête sur l’implication de la Russie dans les élections présidentielles de 2016 a été reconnu coupable de mensonge et de subornation de témoin.
Rappelons par ailleurs que les quatre procureurs qui avaient en charge son dossier avaient requis préalablement à son encontre une peine de 7 à 9 ans d’emprisonnement, avant que le département ne revienne sur leur décision en requérant une peine bien moindre au nom des intérêts de la justice elle-même. C’est le 20 février prochain que le juge fédéral annoncera sa peine.
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