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Frappes en Syrie : quand Netanyahou ironise

Tard dans la soirée du jeudi, des missiles auraient frappé cinq dépôts d’armes près de l’aéroport international de Damas, y compris une attaque contre une position militaire au sud de la capitale syrienne. Selon des sources militaires syriennes, l’attaque aurait été lancée non loin des hauteurs du Golan, positions tenues par Israël. Mais pour le premier ministre israélien Ministre israélien, Benjamin Netanyahou, interrogé sur la question par les médias, le responsable de ces attaques pourrait fort bien être «L’Armée de l’air belge»!

Le premier Ministre israélien se permet une boutade

Selon un observateur de la guerre civile syrienne basé en Grande-Bretagne, quatre membres du Corps des gardiens de la révolution islamique(CGRI) d’Iran et trois soldats syriens ont été tués lors de frappes aériennes. Mais si l’on en croit, l’Observatoire syrien des droits de l’homme ce serait au total sept personnes qui auraient été tuées dans les frappes, quatre d’entre elles étant du CGRI et trois de l’armée syrienne.

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Les frappes israéliennes supposées sur la Syrie, ne serait pas les premières. Israël aurait mené des centaines de frappes aériennes contre son voisin du nord, tirant souvent des missiles en plein dans l’espace aérien syrien depuis le Golan ou le Liban pour tenter de troubler les opérations de défense aérienne ; ou encore mener des frappes préventives pour détruire des dépôts de munitions.

L’armée israélienne, conformément à sa politique de longue date de ne jamais confirmer ou infirmer ses opérations à l’étranger, s’était refusée à tous commentaires . Mais le premier ministre israélien, Netanyahou, lui, interrogé dans une interview vendredi matin sur une radio locale,  quant à l’implication présumée d’Israël, avait tout de suite déclaré : « Je ne commente pas une opération ou une autre ». Mais avait-il néanmoins ajouté, «Je ne sais pas ce qui s’est passé durant cette nuit. C’était peut-être l’armée de l’air belge ». Et comme il était difficile de percevoir les intérêts géopolitique, stratégique voire simplement militaire d’une telle opération de cet Etat européen, dans la région ; l’on pouvait conclure donc que chef d’Etat israélien c’était permis sur la question, une petite boutade.

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