Le mouvement des gilets jaunes en France a été décrit comme un mouvement populaire populiste pour la justice économique, opposé à ce que le mouvement considère comme l’élite urbaine riche et l’establishment. Depuis les différents rassemblements du mouvement auraient attiré des partisans de tous les horizons politiques, mais étaient également devenus de plus en plus violents. Selon une enquête parue ce mercredi dans la presse française, les autorités de sécurité et de renseignement en France craindraient que le mouvement ne se radicalise totalement et ne sombre dans le terrorisme.
Des gilets jaunes bien trop violents
Place d’Italie, lors du premier anniversaire du mouvement des Gilets jaunes, en novembre, dans le sud-est de Paris, les protestataires étaient de nouveau sortis dans le 13 arrondissement de Paris comme dans de nombreuses villes de France. Au cours de cette manifestation, la violence avaient également été au rendez-vous. Barricades montées, édifices publiques et monuments dégradés, échoppes saccagées, avec pierres et autres projectiles lancés contre les forces de police. Des violences qui avaient conduits à des arrestations records.
Mais selon l’enquête, pour la DGSE et les Services de renseignements français, le problème serait plus profond et plus « inquiétants ». Car selon les autorités de nombreuses arrestations avaient montré des groupes « plus organisés, mais aussi plus lourdement armés ». Le fait est que le mouvement, alors qu’il perdurait avait donné naissance à des groupes plus « extrêmes » dans leurs revendications, et plus « extrêmes » dans leurs manifestations ; les « ultrajaunes ». Mais d’autres groupes étaient également apparus, les ‘’Black Blocs ’; des groupes de personnes le plus souvent vêtus de noirs, agissant en électron libre et dont l’objectif serait, d’après Pierre-Henry Brandet, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, « de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable ».
Et pour les autorités françaises, il ne fallait nullement attendre que ces deux types de groupes agissant encore de façon isolée, ne se retrouvent et ne se rejoignent dans leurs « extrémités ». Et pour ce faire les services de renseignements français pourraient sérieusement songer à inscrire, comme l’avait déjà préconisé le procureur de Grenoble, Éric Vaillant ; certaines des infractions des Gilets jaunes au cours des manifestations, dans le cadre légal régissant les « actes terroristes ».
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