Lesotho : une affaire de meurtre secoue le milieu politique

L’affaire relative au meurtre de la première épouse du premier-ministre du Lesotho Thomas Thabane continue de défrayer la chronique. A la faveur d’une rencontre qu’il a eue avec les hommes des médias, Paseka Mokete, le commissaire de police adjoint, a ouvertement accusé l’actuelle compagne du premier-ministre ainsi que plusieurs autres personnes d’être impliquées dans ce dossier d’assassinat.  

Des preuves accablantes contre elle

«Elle a été accusée de meurtre ainsi que huit autres personnes qui se trouvent au Lesotho et en Afrique du Sud», a déclaré ce responsable de police. Il indique que plusieurs éléments de preuves lui permettent de faire de telles déclarations. Maesaiah Thabane, la principale mise en cause avait pris la clef des champs quand un mandat d’arrêt avait émis contre elle au début du mois de janvier.

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Elle a finalement été interpellée ce mardi 4 janvier suite à son retour de l’Afrique du Sud. Selon les détails rapportés par l’officiel de la police, la mise en cause discutait avec Lipolelo Thabane, la victime, les avantages liés au rang de première dame. Deux ans avant son meurtre, la justice du Lesotho avait donné une décision qui était en faveur de la défunte.

Un conflit entre Measaiah et la défunte

 La justice ne reconnaissait qu’elle en tant que femme légitime du premier-ministre Thomas Thabaneavec qui elle est séparée depuis 2012.Selon cette décision du tribunal rendue en 2015, l’actuelle première dame avait été sommée de cesser «de réaliser toute fonction et de faire exercer tout droit qui revient à la plaignante en tant que Première épouse».

Mais en juin 2017, à 48 heures de l’investiture de l’actuel premier-ministre, Lipolelo Thabane, a été abattue. Selon le commissaire de police adjoint, l’élément qui incrimine davantage Maesaiah Thabane est un coup de file qu’elle aurait reçu en provenance du lieu du crime.

«Les enquêtes révèlent qu’il y a eu une communication téléphonique sur le lieu du crime en question… avec un autre numéro de téléphone. Le numéro de téléphone est le vôtre», avaient notamment évoqué les enquêteurs.

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