Le réchauffement climatique est réel et la science l’affirme avec de plus en plus de vigueur, plus le temps passe et plus l’espèce humaine aura de chance de basculer du mauvais côté, entendons par là que les mesures qui seront mises en place n’auront aucun impact sur l’accélération du processus. Une récente étude vient d’ailleurs mettre en garde.
Selon deux chercheurs américains, d’ici à 2070, si rien n’est fait, plus d’un tiers des espèces vivantes, faune et flore comprises, pourraient disparaître. Afin d’arriver à un tel constat, John Wiens et son associé ont étudié des données relatant le déplacement des animaux en fonction du climat, les données concernant les dernières extinctions animales et végétales et enfin, les projections effectuées par les spécialistes du climat et du réchauffement climatique.
Un tiers des espèces vivantes, dans la balance
En tout et pour tout, ce sont 538 espèces qui ont été étudiées. Sur les 10 dernières années, 44% de ces espèces ont tout simplement disparu de leurs milieux naturels, preuve qu’elles ont été forcées de trouver un nouvel endroit dans lequel vivre et proliférer. La raison est toute simple puisque c’est la hausse des températures qui est directement responsable. En effet, si les plantes et les animaux peuvent appréhender la chaleur, à partir du moment où la température augmente de 2,9 degrés, 95% des espèces seront amenées à disparaître.
L’homme, seul et unique responsable
De fait, de nombreux animaux et végétaux ont visiblement acquis l’idée que les températures augmentent et que leur quotidien s’en retrouve chamboulé. Aujourd’hui, il apparaît donc clair que certaines décisions se doivent d’être prises. Les scientifiques eux, estiment que l’accord de Paris représente une réelle chance puisqu’en respectant les engagements pris, moins de 20% des espèces seraient menacées. En revanche, en faisant rien, le chiffre monte à 33%.
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