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Lutte contre le terrorisme : la méthode radicale choisie par le Burkina

Au pays des Hommes intègres, la recherche de solution se poursuit face à la montée des actes terroristes dans le pays. Les autorités ont ainsi pris l’initiative de faire participer les civils à la lutte contre le terrorisme. Une loi a été votée à cet effet au Parlement et sera promulguée dans les prochains jours. Cette législation qui autorise l’armement des civils aura le mérite de contribuer à la lutte contre les groupes armés qui sévissent dans plusieurs localités du pays.

A partir de 18 ans

« Face à la menace persistante, les populations ont… exprimé leur désir de s’engager activement dans la défense de la patrie », a notamment précisé la loi qui a été votée à l’unanimité à l’Assemblée Burkinabé. Selon les différents critères définis par cette loi, tous Burkinabés âgé de 18 ans est apte à participer à la lutte en s’engageant. Mais il ne doit être membre d’aucun groupe ou formation politique.

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 Certaines qualités comme la loyauté, le patriotisme, et l’esprit de sacrifice sont également indispensables selon les précisions de la loi. Elle prévoit le recrutement de 10 volontaires par villages ou zone de résidence. Après leur recrutement, ils bénéficieront d’une formation de 14 jours. Ladite formation portera sur l’utilisation des armes, les méthodes de combat de base, les règles de discipline et l’éducation civique et morale.

Ils n’auront pas de salaires

A l’issue de l’initiation, ils recevront des armes. Mais ceux-ci ne recevront pas de salaires. Ils recevront juste des appuis de l’Etat central pour s’équiper dans le cadre de la mission. Parallèlement, ils auront droit aux soins médicaux s’ils sont blessés. Ils auront également droit à des funérailles en cas de décès au cours de leur mission.

 Déjà, des voix s’élèvent pour tirer sur la sonnette d’alarme. Selon certains, cette solution trouvée pour lutter contre le phénomène du terrorisme peut ouvrir la voie à d’autres dérapages. Les craintes sont en lien avec les conflits entre chasseurs et agriculteurs.

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