La Russie a lancé un message fort au gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan sur le sujet relatif au dossier syrien. En effet, suite aux menaces du président turc, Moscou a dû réagir. Il a déconseillé l’offensive militaire qu’envisage Ankara contre les forces syriennes dans la région d’Idlib au Nord-ouest de la Syrie. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, l’option militaire serait « la pire des options » que pourrait faire dans ce dossier la Turquie.
Au matin de ce mercredi 19 février, le président turc s’était montré plutôt assez menaçant. Il était revenu sur l’ultimatum qu’il avait lancé au régime syrien pour qu’il se retire des abords de postes d’observation turcs à Idlib. « Nous ne laisserons pas Idlib au régime syrien qui ne comprend pas la détermination de notre pays et de ceux qui l’encouragent », avait réaffirmé le président Recep Tayyip Erdogan.
« Une opération à Idlib est imminente… »
« Nous pourrons surgir une nuit sans crier gare (…), une opération à Idlib est imminente », a notamment poursuivi l’homme fort d’Ankara. La Russie et la Turquie ne cachent pas leur opposition sur le dossier syrien. En effet, Ankara est un soutien de la rébellion et Moscou quant à lui est un des principaux alliés du régime de Damas.
Malgré les accords qui sont intervenus en 2018 à Sotchi entre les deux présidents, les combats continuent de faire rage sur le terrain. Les premières victimes de ces affrontements sont les populations qui sont obligées de quitter en grande masse la région du conflit.
Selon l’Organisation des Nations Unies, environs 900 000 personnes ont fui depuis décembre. Au Conseil de Sécurité de l’ONU, la Chine et la Russie s’étaient opposées à une déclaration de cessez-le feu dans le nord-ouest de la Syrie lors d’une réunion.
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