L’ancien Président Boni Yayi sensible aux effets de l’épidémie du Coronavirus. Sur sa page Facebook, l’ancien président de l’union africaine a également posté une réflexion sur les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 et la vision de l’union africaine d’ici 2063.
L’humanité à la croisée des chemins en matière d’objectifs de développement durable (2030) et de vision africaine (2063). C’est l’intitulé de la réflexion de l’ancien président Boni Yayi sur l’atteinte des objectifs de développement durable et surtout sur l’épidémie du Coronavirus. Sur les objectifs de développement durable, rappelle Boni Yayi, « j’ai pris part, en 2015, au lancement des Objectifs de Développement Durable (Odd) en vue de garantir la prospérité dans le monde avec comme priorités de ne laisser personne sur le quai de la pauvreté, lesquelles priorités sont également au cœur de la vision africaine pour 2063 ».
L’ancien dirigeant béninois a fait savoir qu’au vue du suivi du partenariat mondial pour les Odd, bon nombre de pays dits pauvres, notamment les pays africains, ne pourront répondre favorablement au rendez-vous de 2030 du point de vue des objectifs comme des cibles en dépit des efforts fournis.
La contagion du Coronavirus…
« Le monde entier est entrain d’être secoué par cette pandémie inattendue qui est le Covid 19 avec des morts et ses effets économiques et sociaux négatifs caractérisés par la chute vertigineuse des cours du pétrole et la destruction des budgets nationaux », fait remarqué l’ancien locataire du palais de la Marina.
Face à la situation, Boni Yayi alerte l’opinion internationale sur la nécessité d’actions concertées pour endiguer le mal. « Je lance un appel aux Nations-Unies, à la communauté internationale, au secteur privé, aux États, aux partenaires au développement, à la société civile , aux jeunes et aux femmes de créer une coalition mondiale coordonnée pour l’éradication de ce virus qui vient aggraver la situation, décimer les populations et détruire les objectifs économiques et sociaux de l’Humanité. La solution de cette crise se trouve dans la mutualisation de nos efforts et non par des fermetures unilatérales et brusques de nos frontières ».
Nul ne doit être laissé sur le quai. Une célérité en terme de coordination des actions s’avère indispensable, conclut Boni Yayi tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes de la pandémie.
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