L’Imperial College London est une université britannique de classe mondiale, positionnée à la 9e place mondiale pour la réputation auprès des employeurs. L’université aurait donné pas moins de 14 Prix Nobel depuis sa création en 1907. Le Centre d’analyse des maladies infectieuses mondiales de l’Impériale qui publierait régulièrement des rapports sur le développement et les impacts potentiels du covid-19 sur la santé publique ; présentait en son 12 ème rapport ce jeudi 26 Mars, un scénario prédictif des plus alarmants.
Des postulats pessimistes…
Le monde fait face à une urgence de santé publique grave et aiguë en raison de la pandémie mondiale de COVID-19 ; avec 332 930 cas et 14 510 décès confirmés dans le monde au 23 mars 2020. Depuis l’identification initiale du virus en Chine, la propagation mondiale avait été rapide, avec 182 des 202 pays de la planète ayant signalé au moins un cas. Selon l’étude des chercheurs de l’université britannique, la manière dont les pays réagiront au cours des prochaines semaines devrait être déterminante sur le cours des trajectoires épidémiologiques nationales et mondiale.
Pour leur étude, les scientifiques se seraient basés sur des postulats de scénarios pessimistes d’impacts probables au cas toutes les mesures restrictives et de confinement mis en place par les gouvernements auraient montré leur limites. Mais également sur des données actuelles sur le taux de mortalité et de propagation de la maladie en fonction des réponses des pays les plus riches. Tout cela pour construire sur des bases de calculs mathématiques, une estimation de la mortalité et de la demande de soins de santé dans les 202 pays.
…Pour un scénario catastrophe
Le résultat serait qu’en l’absence d’interventions, le COVID-19 aurait entraîné 7,0 milliards d’infections et 40 millions de décès dans le monde avant la fin de cette année. Avec par ordre de gravité, au cours des 250 prochains jours, 2 117 131 000 personnes infectées et 15 303 000 morts en Asie de l’Est et dans le Pacifique ; 1 737 766 000 personnes infectées et 7 687 000 décès en Asie du Sud; 1 044 858 000 personnes infectées et 2 483 000 décès en Afrique subsaharienne et les statistiques les plus faibles pour l’Amérique du Nord, le Moyen Orient et l’Afrique du Nord avec respectivement 326 079 000 et 419 138 000 cas d’infections.
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