Le président turc Recep Tayyip Erdogan continue de faire pression sur l’Union Européenne (UE), pour qu’elle cède à ses exigences. Ce mercredi 11 mars 2020, il a fait savoir lors d’un discours à Ankara que la Turquie gardera les dispositions actuellement mises en place à la frontière, jusqu’au moment où l’UE donnera une réponse concrète à son pays. En effet, suite aux affrontements dans la région d’Idlib en Syrie, le numéro un turc a ouvert les portes aux migrants.
Un accord à « mettre à jour »
Cela au grand mécontentement de l’UE, qui accuse Recep Tayyip Erdogan de « chantage » aux migrants, tout en l’exhortant à honorer les promesses issues d’un accord avec la Turquie, signé en 2016. Cet accord stipule que les migrants restent sur le sol turc, moyennant une aide financière de l’UE, entre autres. De son côté, la Turquie accuse cette dernière de n’avoir pas respecté tous ses engagements prévus par l’accord. Selon elle, il faut le « mettre à jour » à cause des derniers évènements en Syrie.
Pas de différences entre nazis et les autorités grecques
C’est toujours dans ce contexte que le président de la Turquie a comparé les gardes côtes grecs aux nazis. Au cours de son allocution ce mercredi, il a indiqué qu’il n’y avait pas de différence entre les nazis et les autorités grecques qui repoussent par la force à la frontière, plusieurs milliers de migrants qui veulent atteindre la Grèce. Il n’a pas manqué de qualifier les autorités grecques de « barbares » et de « fascistes ».