Alors que le monde a les yeux tournés vers la maladie du coronavirus, l'Iran et les États-Unis continuent de hausser le ton. Récemment, Téhéran a ainsi tenu à mettre en garde le président Trump, affirmant qu'il serait malvenu pour l'exécutif américain, de tenter une « action dangereuse ».
Une mise en garde qui intervient quelques heures après que les positions d'une milice pro-iranienne aient été directement visées par des frappes aériennes américaines. Abbas Moussavi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ainsi tenu à être très clair, estimant que Washington n'avait aucun droit de blâmer les autres nations pour les conséquences liées à leur présence au Proche et Moyen-Orient ainsi qu'aux actions commanditées, une référence toute trouvée à l'assassinat de Qassem Soleimani.
Téhéran met la pression sur Washington
Une sortie qui intervenait quelques heures seulement après que le gouvernement américain ait confirmé avoir directement frappé diverses positions des Brigades du Hezbollah, faction du mouvement Hachd al-Chaabi, une milice pro-iranienne. Au cours de ces frappes, cinq membres des Brigades sont décédés tandis qu'un civil a également trouvé la mort. Un lourd bilan, sur lequel les forces iraniennes ont décidé de rebondir, fustigeant une nouvelle escalade des tensions.
Trump assume ses décisions
Une frappe aérienne en guise de réponse puisque, mercredi, deux militaires américains ont trouvé la mort à la suite d'une attaque à la roquette de l'une des bases dans lesquelles ils se trouvaient. Une attaque non-revendiquée même si le gouvernement américain ne cesse de pointer du doigt Téhéran, qu'il accuse de manipuler les milices qui lui sont favorables. Des accusations que le pouvoir iranien a toujours nié, ce dernier refusant de reconnaître un quelconque lien entre les hautes sphères de l'exécutif et les milices irakiennes qui le soutiennent.
Mort à l’Amérique et vive l’Iran