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Municipales en France : camouflet pour Macron ?

Les résultats de ces municipales étaient forcément très attendus. En effet, dans une période marquée par l’apparition du nouveau coronavirus covid-19 en Europe, la France provoquait questionnement et indignations en annonçant la tenue de ses élections municipales. Des élections au cours desquelles LREM, le parti présidentiel, a reçu une vraie claque.

En effet, dans certaines villes moyennes, telles que Limoges, les candidats du parti prennent le bouillon. Avec 7.9% des voix, Monique Voulestin ne verra pas le second tour. Même son de cloche du côté de Toulon (Cécile Muschotte, 7%), Arles (Monica Michel, 5%) ou encore Montpellier (Patrick Vignal, 6%) et Reims (Gaspard Chemla, 3.29%) où les candidats n’ont pas reçu les 10% nécessaires afin de se hisser au second tour des élections.

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LREM, une claque pour Macron

Du côté des grandes villes, certaines ont été minées par des conflits internes ayant opposé plusieurs représentants de la Macronie qui souhaitaient repartir avec la victoire. Résultat, ces dissensions ont fait le jeu des oppositions. Du côté de Lyon, c’est l’écologiste Grégory Doucet qui arrive en tête avec 28.3% des voix, contre 14.8% pour Yann Cucherat, représentant LREM, arrivé en 3e position. Georges Képénékian, lui aussi LREM, arrive en 4e position, avec 12.5% des suffrages. Même son de cloche du côté de Paris où avec 17% Agnès Buzyn arrive en troisième position, loin d’Anne Hidalgo, la maire sortant, qui termine à plus de 30%. Une candidature plombée par la présence de Cédric Villani, dissident LREM.

Eliminations et ballotages défavorables

Ailleurs en France, les Marcheurs font pâles figures. Si le Premier ministre arrive en tête au Havre avec 43% des voix, ce dernier ne dispose pas de beaucoup de ressources de voix, ce qui peut lui faire craindre une déconvenue surprise au second tour. Même son de cloche du côté de Strasbourg ou Fontanel, considéré comme le favori numéro un à la mairie, a finalement été devancer par Jeanne Barseghian, candidate écologiste, de 8 points. Du côté de Bordeaux, Thomas Cazenave termine en 3e position, à quelques points seulement de Philippe Poutou, anticapitaliste.

Du côté des satisfactions, les réélections de Gérald Darmanin (Tourcoing) et Franck Riester (Coulommiers), tous deux au premier tour. Denis Thuriot, du côté de Nevers, a été réélu à 51% alors que Christophe Béchu a également été réélu avec 55% à Angers. Enfin, belle performance du côté de Saint-Dié-des-Vosges, ou David Valence a été réélu assez largement dès le premier tour, avec 72%.

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