L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a encore une fois, fait savoir ce mercredi 22 avril 2020 avoir a tiré sur la sonnette d’alarme, « au bon moment », en ce qui concerne l’urgence de la crise sanitaire actuelle. Lors d’une conférence de presse virtuelle qui a eu lieu à Genève, le patron de l’organisation onusienne Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir que le 30 janvier 2020, l’OMS a «déclaré l’urgence au bon moment,lorsque le reste du monde avait suffisamment de temps pour se préparer». Cette déclaration qui est une réponse à une question posée au cours de la conférence, intervient à un moment où l’organisation est très critiquée par le gouvernement des Etats-Unis.
La contribution américaine suspendue
Le président américain Donald Trump avait accusé l’organisation mondiale de la santé (OMS) d’avoir fait preuve de complaisance à l’égard du gouvernement chinois, et de mal gérer la pandémie de coronavirus. Le mardi 15 avril 2020, il avait annoncé la suspension de la contribution américaine à la structure onusienne, évaluée à plus de 400 millions de dollars par an. Des élus républicains s’étaient exprimés sur la situation, et sans grande surprise en faveur de leur leader. Ils avaient estimé que l’OMS n’avait pas été à la hauteur de la crise sanitaire internationale.
L’OMS de conduire une enquête impartiale
Dans une missive rendue publique le jeudi 16 avril 2020, ils avaient demandé au locataire de la Maison Blanche de conditionner les prochaines contributions volontaires à l’OMS en 2020, à la démission de son patron. En Australie, la ministre des Affaires Etrangères Marise Payne avait fait savoir que son pays « réclamerait » une enquête indépendante sur la gestion de l’épidémie par la Chine. Elle avait également jugé incapable l’OMS de conduire une enquête impartiale, puisque selon elle « c’est un peu comme (être) braconnier et garde-chasse ». Le lundi dernier, la Chine avait refusé cette demande australienne.
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