Depuis plusieurs semaines maintenant, Les États-Unis, à l’instar des autres pays du monde mènent une bataille âpre contre la pandémie du Coronavirus. La nation la plus puissante du monde peine à freiner la propagation du Covid-19, on y dénombre un nombre record de cas de contamination et de décès. Il faut dire que le système sanitaire des USA peine à faire face au Covid-19 malgré le fait que des mesures exceptionnelles ont été prises pour mener la riposte. C’est dans ce contexte de crise sanitaire majeure qu’une bataille judiciaire sur fond de droit à l’avortement se tient dans l’État du Texas.
Cette bataille judiciaire oppose les défenseurs du droit à l’avortement aux conservateurs qui sont contre cette pratique. Ce mardi 15 Avril, il y a eu un basculement dans la bataille judiciaire, en effet, les défenseurs du droit à l’avortement ont retiré un recours adressé à la Cour suprême des États-Unis pour empêcher le Texas d’interdire les IVG pendant la pandémie du Covid-19. 50 ans après la légalisation de l’avortement par la Cour suprême, les américains restent très divisés sur la question.
Les conservateurs campent sur leurs positions
Les États qui bordent la côte ont l’habitude de garantir un accès facile aux IVG ce qui n’est pas du tout le cas pour les États plus religieux du sud et du centre qui ont une législation beaucoup plus contraignante en la matière. Ce lundi, la cour fédérale d’appel a décidé que les autorités du Texas ne pouvaient pas inclure les avortements médicamenteux dans la liste des opérations non urgentes interdites pendant la crise du Covid-19.
Pour les défenseurs du droit à l’avortement, les IVG sont efficaces pour interrompre une grossesse dans les premières semaines, de plus, ils estiment que les IVG ne présentent pas de procédures chirurgicales. En plus du Texas, d’autres États conservateurs ont décidé de réserver les lits d’hôpitaux et les équipements de protection aux malades du Coronavirus et au personnel soignant.
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