Comme ses collègues avant lui, le ministre de la santé était hier mercredi 22 avril sur le plateau de la télévision nationale pour faire le point des avancées au niveau du secteur sanitaire. Benjamin Hounkpatin n’a naturellement pas échappé aux questions des journalistes sur la crise sanitaire actuelle. Ils lui ont rappelé que le nombre de cas confirmés de coronavirus augmente au Bénin. L’autorité n’a pas tenté de nier l’évidence mais il assure que la situation est sous contrôle.
Benjamin Hounkpatin vantera ensuite les atouts du Bénin et des pays africains contre le covid 19. A l’en croire, le premier avantage de l’Afrique, c’est la jeunesse de sa population. Ce qui fait qu’il n’y a pas beaucoup de morts liés au coronavirus sur le continent, contrairement aux pays occidentaux où la population est vieillissante. Le second avantage de l’Afrique c’est son système de santé qui a déjà été éprouvé par plusieurs épidémies par le passé. Les dispositifs de riposte sont donc toujours en place. « C’est un atout majeur que nous exploitons » estime le ministre. Benjamin Hounkpatin a ensuite parlé des réformes au niveau du secteur de la santé.
L’aveu
Des réformes qui concernent notamment les dialysés. « Au Cnhu, nous allons augmenter la capacité d’accueil par rapport aux dialysés. Il y a le centre de Porto-Novo qui est quasiment terminé et qu’il ne reste qu’à équiper, le centre d’Abomey également et le centre de Parakou. Avec ces quatre centres que nous allons mettre en service avec les appareils de dernière génération, nous allons pouvoir assurer la prise en charge des patients dialysés » estime le ministre de la santé.
Il reconnaît qu’actuellement le système sanitaire n’a pas encore la capacité suffisante pour prendre en charge tous les dialysés. Cet aveu permet d’apprécier les dernières sorties de l’association des dialysés » Dialyse-Vie ». « Nous sommes confrontés à une situation qui nous fait peur parce que aucune prise en charge n’a été délivrée depuis janvier 2019 à ce jour. Seuls les Agents permanents de l’Etat en bénéficient pour le moment », avait déploré le président Armand Amoussou en décembre dernier.
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