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Chloroquine aux USA : Trump est-il intervenu pour renverser la tendance?

La pandémie du nouveau coronavirus avait atteint il y a quelques jours un pic important, aux USA. Mais alors que le pays devenait le territoire le plus touché par la pandémie loin devant la Chine, le président américain, Donald Trump aurait semble-t-il, selon des révélations d’une agence de presse, fait pression sur les autorités sanitaires pour la promulgation d’un certain type de traitement. Trump croyait en l’Hydroxychloroquine, voulait la molécule rapidement disponible pour le traitement du coronavirus, et l’avait eu.

Trump obtient son traitement

Pendant des semaines, le président Donald Trump avait fait l’éloge de deux médicaments antipaludiques, la chloroquine et l’hydroxychloroquine, supposés être également efficaces contre le covid-19. Des déclarations que la FDA, (Food and Drug Administration) et les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) qui, ensemble, formaient la première ligne  de lutte contre la pandémie, avaient dans un premier temps réfuté. Pour les autorités responsables de la Santé publique aux USA, ces molécules avaient besoin de plus de tests pour être validées comme traitements thérapeutiques pour le nouveau coronavirus.

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Mais le lundi 30 Mars dernier, ces mêmes autorités délivraient une autorisation d’urgence aux centres de gestions des malades, pour des traitements expérimentaux contre les coronavirus utilisant de la chloroquine et de l‘hydroxychloroquine. Pourtant, selon Reuters, les preuves cliniques de leur efficacité n’auraient toujours pas été validées. Et ajoutait, l’agence de presse, cette autorisation d’utilisation de la chloroquine et l’hydroxychloroquine, ne serait que le fruit d’un lobbying puissant du président Trump et de son administration, pour faire abonder dans leur sens un domaine régi par les règles strictes de la science et des connaissances empiriques.

L’hydroxychloroquine à défaut d’autre chose

Le fait est que ce lundi-là, le  ministère de la Santé et des Services sociaux, déclaraient en l’occurrence que les produits à base d’hydroxychloroquine et de chloroquine pouvaient être distribués et prescrits par les médecins via le stock national stratégique « aux adolescents et aux adultes hospitalisés atteints de COVID-19, selon le cas, lorsqu’un essai clinique n’est pas disponible ou praticable ». Or puisqu’ aucun test n’avait encore été suffisamment documenté, la marge de manœuvre des médecins traitants se retrouvait très faible, voire inexistante. Une situation qui avait fait dire à nombre de scientifiques que la décision de la FDA avait été plus « émotionnelle » et politique, que « scientifique ».

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