En cette période de crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du coronavirus nombreux sont ceux qui se donne à la consommation des compléments alimentaires dans la perspective de se préserver contre le mal. Face à ce comportement l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alerte. À travers un communiqué rendu public ce vendredi, l’agence averti des conséquences que pourraient avoir ses compléments alimentaires sur la défense de l’organisme face au coronavirus. Selon elle les compléments contiennent des plantes qui ne rendent pas efficace l’organisme contre le nouveau virus.
Des compléments alimentaires qui empêchent l’organisme de lutter contre le coronavirus
Dans son communiqué de ce vendredi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail avertit que des compléments alimentaires contiennent des plantes composées avec des propriétés anti-inflammatoires. Ce qui peut créer des pertubations au niveau de l’organisme, surtout en cette période de lutte contre le coronavirus. « Certaines plantes (…) peuvent perturber les défenses naturelles de l’organisme en interférant notamment avec les mécanismes de défense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19» peut-on lire dans le communiqué de l’agence. Ainsi plusieurs plantes contenues dans ses compléments sont susceptibles de perturber l’action des systèmes de défense contre le mal.
Entre autres plantes selon les « travaux d’expertises », l’Anses a pointé du doigt le saule, la reine des prés, l’harpagophytum, le curcuma, les échinacées, la verge d’or et les lianes du Perou. Tout en prévenant sur le risque que court ceux qui consomment ses compléments alimentaires, l’agence exige la suspension par les consommateurs des compléments. L’Anses recommande « aux personnes consommant ces compléments alimentaires dans un but préventif de suspendre immédiatement la consommation de compléments alimentaires contenant ces plantes dès l’apparition des premiers symptômes du COVID-19 » insiste le communiqué.
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