Les recherches sur le nouveau virus n’ont pas encore livré tous leurs secrets. C’est du moins ce qu’on pourrait comprendre par la nouvelle découverte que vient de faire les scientifiques chinois sur le coronavirus. Selon les chercheurs, 33 variantes du virus (Sars-CoV-2) qui est à l’origine de la pandémie ont été trouvées chez des personnes atteintes de la maladie depuis janvier dernier en Chine. Cette découverte intervient quelques jours après la mise en ligne par des scientifiques chinois, d’une prépublication qui informait qu’il y aurait plus de variantes du Sars-CoV-2 mobiles dans le monde auparavant (en janvier) que ce qui s’observe ces derniers jours.
» Il y a deux explications principales possibles… » pour cette découverte
C’est l’une des plus éminentes épidémiologistes chinoises, qui a conduit l’équipe des experts chinois à faire la découverte. Tout est parti d’une expérimentation. Les chercheurs ont analysé la décomposition des tissus issus des personnes atteintes de la maladie courant fin janvier et début février. Les résultats de leur expérimentation ont permis de constater des mutations précoces du virus, qui tous, présentaient un étroit rapport avec l’épicentre de la pandémie en Chine. Un résultat qui fait penser que tous les pays infectés par le virus à travers le monde actuellement faisaient face depuis le début de la crise à de différentes formes multiples du coronavirus selon les experts chinois.
Joint par nos confrères de France 24, Franck Prugnolle, spécialiste de biologie moléculaire donne deux explications à cette multiplication des variantes du virus depuis Wuhan. » Il y a deux explications principales possibles à ce polymorphisme du virus dans le pool initial de contamination » a-t-il confié pour préciser que « soit il s’agit d’une souche qui a muté en passant d’un individu à l’autre, soit il y a eu plusieurs formes du virus qui ont été transmises à l’homme dès le départ » depuis la Chine. Faisant allusion à la capacité de mutation du virus et a cette nouvelle découverte, Li Lanjuan estime qu’il reste assez de choses qu’ils n’ont pas encore réussi à découvrir sur les divers types du coronavirus dans le monde. » Nous n’avons qu’une compréhension très limitée de la réelle diversité des formes du virus en circulation » informe-t-il.
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