,

Coronavirus : vers le port généralisé du masque pour lutter contre la pandémie

En confinement généralisé depuis peu, la France (comme certains pays de l’Europe) connait une pénurie de masques de protection contre le nouveau virus. Pendant que face à cette situation, les personnels soignants et les malades sont priorisés pour le port de masque, l’Académie de Médecine recommande le port de masques de protection pour tous les citoyens français. L’institution à travers son premier responsable, Jean-François Matteï a expliqué ce vendredi que le port d’un masque de protection devrait être obligatoire pour toute la population.

Le port généralisé de masque « constituerait une addition logique aux mesures barrières… »

Jean-François Matteï, ancien ministre de la Santé de 2002 à 2004 et actuellement président de l’Académie de médecine, dans sa recommandation a tenu à expliquer, selon lui, comment les choses pourront évoluer dans le combat que mène la France contre le nouveau coronavirus. C’est en évoquant un probable déconfinement dans les semaines à venir que l’homme fait sa recommandation. «  Il faudra rendre le port du masque obligatoire dès que le déconfinement aura lieu« ; « probablement dans les deux ou trois semaines qui viennent » a estimé le président de l’Académie.

Publicité

Il n’a pas manqué d’expliquer qu’après le déconfinement son institution préconise « le maintien des interdictions de rassemblements de plus de 100 personnes » ainsi que le  » maintien en confinement de personnes fragiles « . Pour diminuer les risques de contaminations, l’autorité exige donc, maintenant et surtout dans jours à venir, «  le port généralisé d’un masque par la population« . Ce qui  » constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur » dans le pays.

Même son de cloche aux USA et à l’ONU

Aux USA c’est le même son de cloche. Le « pape » de la crise, le Dr Fauci nommé par Donald Trump pour coordonner la lutte contre le covid-19 a lui aussi affirmé que les américains devraient se couvrir le nez et la bouche lors des sorties en public. Si tout le monde s’accorde qu’il faut réserver les masques chirurgicaux et spécialisés aux médecins pour qu’ils mènent à bien la lutte contre le virus, de plus en plus de voix appellent les citoyens à se couvrir le nez et la bouche avec des masques faits maison ou en tissus. Ainsi, si tout le monde se couvre, les risques sont d’un coup amoindris pour les populations encore saines. Un haut responsable de l’ONU va dans le même sens affirmant que cela pourrait effectivement être une bonne réponse à la maladie qui fait rage depuis quelques mois.

La tendance depuis longtemps en Afrique

Sur ce plan, les occidentaux semblent bien en retard sur les autres peuples. En Asie, que ce soit en Chine ou en Corée du sud, le port du masque est généralisé depuis le début de la pandémie. Ceux qui n’ont pas accès pour cause de pénurie utilisent depuis bien longtemps des masques en tissus ou artisanaux. Idem, en Afrique où le virus a fait son entrée il y a quelques semaines avec l’arrivée de nombreux européens porteurs de la maladie sur le continent, les populations ont dû depuis bien longtemps faire avec les moyens du bord. Si le manque de masque sévit également dans les pays africains, les populations n’ont pas attendu l’aval des autorités avant de se débrouiller avec les moyens à leur disposition. Tailleurs et autres bidouilleurs ont rivalisé d’ingéniosité pour proposer différents modèles aux populations. Cette nouvelle recommandation vient donc conforter les populations et permettra le développement d’un nouveau secteur d’activité profitable à ces dernières.

Une réponse

  1. Avatar de augustin
    augustin

    la gène respiratoire est réelle lors d’un port continu d’un masque : l’usage obligatoire de masques respiratoires ne peut s’envisager vraiment que pour des utilisations ponctuelles de courte durée, pour les transports en commun ou dans une salle d’attente, … :  » La prévention des affections respiratoires  » : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=270

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité