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Déconfinement : une mesure de Macron critiquée de toutes parts

La pandémie du nouveau coronavirus avait déjà couté en France la vie à plus de 14 000 personnes. Mais les courbes de propagation selon les autorités françaises s’étaient stabilisées et une sortie de déconfinement avait été annoncée pour le 11 mai prochain. Mais il fallait pour le gouvernement de pouvoir augmenter les tests, limiter la propagation du virus ; et surtout, prévenir une éventuelle résurgence de l’infection. D’où le développement d’une application qui permettrait de « suivre à la trace » les porteurs encore asymptomatiques par qui cette résurgence pouvait survenir : « StopCovid »

Selon ses développeurs, «StopCovid»,  devrait permettre aux autorités de localiser les utilisateurs, puis d’envoyer des alertes mobiles aux personnes qui auraient pu être en contact avec une personne infectée par COVID-19. La technologie, qui ne sera pas obligatoire, déterminera alors si un individu devait soit subir un test de dépistage du coronavirus soit s’auto-isoler. Une technologie qui devrait se baser sur la technologie de traçage déjà en développement par les deux géants américains de la téléphonie, Google et Apple ; ou bénéficier d’une interface de transfert d’information dédiée.

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« StopCovid » au cœur de la polémique

Mais la nouvelle application, « StopCovid », était encore à l’étude qu’elle était déjà sujette à grandes controverse dans l’hexagone. Un sondage d’opinion publié dimanche dernier, avait révélé que plus de la moitié des Français ne téléchargeraient pas l’application dans un souci de respect de la vie privée et de la confidentialité. Une enquête menée par l’IFOP, pour le groupe de réflexion de la Fondation Jean-Jaurès, avait, elle révélé que 53% des français s’opposeraient à l’utilisation de l’application de suivi.

Le fait est que « StopCovid » encore dans les « laboratoires français de l’INRIA et allemand du Fraunhofer » pourrait pécher par son manque de garantie de l’anonymat et de la confidentialité. Selon des chercheurs de l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), le système présentait des failles qui pouvaient permettre au gouvernement de gravement porter préjudice à la vie privée des citoyens. Mais également permettre à un individu lambda de faire de même avec la vie privée d’une tierce personne. Pourtant maintenait la direction de l’institut, et notamment son PDG, Bruno Sportisse ; le protocole utilisé et nommé « Robert » serait « un protocole respectueux de la vie privée, le plus sécurisé possible ».

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