Didier Raoult : il conseillerait toujours Macron malgré la polémique

Le Professeur Didier Raoult, 68 ans, directeur de l’institut IHU Méditerranée Infection à Marseille, était devenu le médecin français le plus connu, et le plus controversé, sur la toile ces derniers jours, en défendant ce qu’il dit être un traitement bon marché et facile pour les effets de Covid-19. Une sortie médiatique qui n’avait pas beaucoup plu à l’établissement médical français ; très à cheval sur les protocoles de publications. Des heurts entre collègues qui lui auraient fait quitter le conseil scientifique d’Etat mais pas le conseil présidentiel.

Raoult au centre de la polémique

Le Professeur s’était attiré l’ire de ses pairs  en proposant assez vigoureusement d’ailleurs l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’association hydroxychloroquine/azithromycine dans le traitement des patients atteints de Covid-19. Ou plus simplement la Chloroquine plus répandu en pharmacie et bien plus accessible. Des déclarations qui selon les protocoles scientifiques n’était pas digne d’un virologue de renom qui n’était pas sensé ignorer toutes les précautions dont le monde scientifique s’entourait avant la publication d’un « remède » ; essais, tests cliniques, vérification et notifications d’effets secondaires.

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Mais alors que la France et le monde était secoué par la pandémie, les révélations de Raoult avaient fait sensations. Et partout, il n’y avait plus été question que de la Chloroquine comme solution « miracle » à la pandémie. Un engouement qui était arrivé aux oreilles du président américain et des scientifiques de l’OMS. Mais en France, l’homme avait été traité d’original, et d’anticonformiste, le Pr Raoult fâché claquait la porte du Conseil scientifique d’Etat, à l’avant-garde de la lutte en France contre la pandémie.

Raoult conserve l’oreille de Macron

Cependant selon des indiscrétions de l’entourage du Chef d’Etat français; l’éminent virologue aurait malgré tout conservé l’oreille du président qui récemment encore aurait eu avec lui une entrevue en privé des plus « privilégiée ». Une chose était sure c’est que le président aurait appuyé de tout son poids la validation de l’utilisation de hydroxychloroquine,  par le Haut conseil de la santé publique (HSCP), acté au 24 Mars. Et au 25 Mars , en l’article 12-2 du décret N° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, il était stipulé que : « l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile ».

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