Entre la Russie et l’Arabie Saoudite, les tensions sont toujours aussi vives. En effet, si les deux pays producteurs de pétrole ont réussi à s’entendre sur une production de pétrole, réduite de 10 millions de barils, un différend persiste au sujet de la répartition de cette réduction. De quoi jeter encore un peu plus le trouble sur le marché.
Dans les faits, les signaux envoyés sont encourageants. En effet, Riyad et Moscou ont réussi à s’entendre sur une production journalière réduite de 10 millions de barils. Problème, impossible de savoir qui produire moins et à quelle quantité. Moscou semble vouloir reposer sa décision sur la moyenne de production du premier trimestre de l’année tandis que Riyad préfère prendre sa décision en fonction de la production enregistrée suite à l’annonce l’augmentation de celle-ci par les pays de l’OPEP.
Le marché du pétrole, encore tremblant
Seul point sur lesquels les deux nations semblent être d’accord, l’importance du rôle américain. Selon les parties engagées, Washington doit se joindre à l’accord. Malheureusement, la position officielle du gouvernement américain reste très floue. Une situation délicate, rendue possible par la réunion tenue le 6 mars dernier, à la suite de laquelle le marché s’est effondré.
La suite, très incertaine
En effet, les nations de l’OPEP se sont rencontrées au début du mois dernier, afin de discuter d’une possible réduction de la production. Problème, rien n’a été signé et depuis cette séquence, Riyad a augmenté sa production, passant de 9.8 millions de barils par jour, à 12.3 millions produits. De son côté, Moscou est resté stable, aux alentours des 11.3 millions. Une décision qui a fait s’effondrer le marché. Aujourd’hui, le prix du brut se situe autour des 34 dollars, contre près de 69 à la fin du mois de décembre.
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