Récemment invité au sein de l’émission les Grandes Gueules, diffusée sur RMC, l’ancien Premier ministre français, Manuel Valls, a tenu à répondre à quelques questions, concernant notamment ses ambitions passées. Souhaitant se présenter aux présidentielles, ce dernier a dû faire face à la concurrence de Benoit Hamon, mais aussi d’Emmanuel Macron, alors dans son gouvernement.
Nous sommes en 2014. À l’époque, Valls doit opérer un changement de cap et procède à un remaniement. Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Économie, est la principale victime de ce choix politique. C’est Emmanuel Macron qui le remplacera au pied levé, alors secrétaire général adjoint au sein de l’Élysée. Aujourd’hui, près de six ans après cette nomination surprise, Manuel Valls semble exprimer quelques regrets.
Montebourg part, Macron aerie
Jeudi dernier, il a ainsi affirmé avoir été obligé de se séparer de Montebourg par désaccord politique. Son choix s’est donc porté sur le futur président de la République, un choix qu’il affirme ne pas regretter même si ce dernier lui a coûté très cher ensuite. La suite ? Macron démissionne deux ans après son arrivée à Bercy et confirme ses ambitions politiques. Manuel Valls lui, saura qu’en cas de victoire aux primaires socialistes, il devra faire face à son ancien protégé.
Une Gauche qui s’est sacrifiée
Un discours sensiblement similaire à celui tenu par François Hollande qui n’a pas souhaité se présenter aux dernières présidentielles, par peur de faire la place nette au Rassemblement national. En effet, une présence trop accrue de candidats de Gauche aurait provoqué un éparpillement des voix, laissant donc la place libre à la Droite, alors représentée par François Fillon et Marine Le Pen, dans un tout autre registre.
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