En France et dans le monde, depuis le début de la pandémie, les réseaux sociaux sont inondés de fausses informations sur le virus Covid-19. Des fake news qui en ces périodes sensibles pouvaient selon les experts faire beaucoup de dégâts. Aussi, l’administration Macron, avait-elle décidé de lutter par tous les moyens à sa disposition contre ce fléau presque aussi « dangereux » que le covid-19. Et le SIG, le Service d’Information du Gouvernement, prioritairement chargé de coordonner la communication ministérielle, se voyait re-orienté vers la ‘’chasse’’ aux fake news.
Lutter dans un environnement de grande vélocité
Le SIG en sus de sa mission traitement médiatique de l’action gouvernementale a également pour mission d’informer le grand public et d’« analyser l’évolution de l’opinion publique ». Et ce serait sur ces derniers points qu’il avait fort à faire. Car depuis l’avènement des ‘’réseaux sociaux ‘’et de la vitesse croissante des informations sur le Net, il était devenu difficile de contrôler l’opinion publique sur une information précise qui lui aurait été apportée. Puisqu’entretemps, des milliers de messages, détournées, reprises, « falsifiées » de la même information avaient déjà circulé et grandement formater l’opinion du public. Et en ces périodes de grandes crises sanitaires, les fake news étaient à foison.
Aussi pour l‘administration Macron, traquer, repérer et combattre les fake News, était devenu un enjeu « crucial en cette période de crise sanitaire ». Mais la lutte s’avérait ardue, à cause de la grande vitesse à laquelle circulait l’information et surtout ces « fausses nouvelles ». Les services compétents avaient donc tous été mis à contribution, en partant des organes médiatiques nationaux et territoriaux, jusque qu’aux « géants du numériques » comme Facebook ou Twitter. En outre la France avait activement participé à la mise sur pied de l’Alliance #CoronaVirusFacts. Une alliance au sein de laquelle soixante-dix-sept organisations différentes de vérification des faits dans le monde, dont »France 24 Observers« , avaient décidé de travailler ensemble, de partager les informations et de mettre en commun des ressources.
Laisser un commentaire