Olivier Véran sur le coronavirus : « Il y a des choses que nous ne savons pas »

Alors que la barre des deux millions de personnes touchées par le nouveau coronavirus a été dépassée, les yeux sont désormais rivés vers une nouvelle manière de se soigner. Problème, comme l’a confirmé à plusieurs reprises le ministre français de la Santé, il y a encore beaucoup de choses que les scientifiques ne savent pas au sujet de ce virus.

Aujourd’hui, toutes les options sont donc sur la table. En effet, le professeur Raoult continue de mener ses essais tandis que de nombreux projets de vaccins continuent d’avancer. Autre point de questionnement, l’utilité des anticorps. Lorsqu’une personne est frappée par un virus, son corps ne le combat pas directement. Les premiers symptômes se développent et c’est à ce moment-là que la situation évolue. Une fois débarrassé de la maladie, le corps développe des anticorps supposés rendre le patient, immunitaire. Mais dans le cas du covid-19, ces anticorps sont-ils suffisants ?

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De nombreuses zones d’ombre autour du covid-19

En effet, des scientifiques sud-coréens ont remarqué que des personnes touchées par le covid-19, supposées être guéries, ont à nouveau été frappées par la maladie. Face à ce constat, les politiques Français tempèrent et appellent au calme. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a affirmé qu’il fallait se montrer prudent sur cette question, affirmant que les experts ne connaissaient pas encore tout au sujet de cette maladie. Un constat partagé par le ministre français de la Santé, Olivier Véran, au front depuis plusieurs semaines.

Comment vont réagir les scientifiques ?

En effet, au cours d’une conférence de presse qu’il a récemment tenu, ce dernier a affirmé que les experts se posaient encore de très nombreuses questions au sujet de l’immunité. Développons-nous des anticorps ? Ces derniers, sont-ils suffisamment puissants pour nous aider à ne plus retomber malade ? Aujourd’hui, la science est en phase d’observation et le virus continue d’être étudié avec précision par les experts. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas » confirmera-t-il, visiblement pressé d’avoir toutes les informations possibles au sujet de cette maladie.

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