A la suite de la plainte qu’avait portée la fille de Ibrahim Coulibaly alias ‘’IB’’ à Paris contre Guillaume Soro pour le meurtre de son père dont l’information avait été livrée par le journal français Médiapart, l’ancien Chef rebelle a apporté un droit de réponse par le biais l’un de ses avocats, Me Charles Consigny.
Pour l’avocat, la coïncidence du calendrier électoral ivoirien avec le démarrage des démarches des plaignants, laisse clairement entrevoir leurs véritables intentions. La question qu’il s’est posée est de savoir pourquoi attendre l’approche des élections auxquelles M. Soro est candidat avant d’entamer ces démarches judiciaires qui auraient pu être enclenchées depuis les neuf et dix-sept dernières années où avait lieu la rébellion. « Le choix des plaignants de donner un retentissement médiatique à leur plainte dès le jour de son dépôt établit la visée purement politique de leurs accusations, » a indiqué le droit de réponse.
« M. Guillaume SORO demeure bel et bien candidat »
Selon Me Charles Consigny, plusieurs faits concourent à démontrer le caractère calomnieux de la plainte. Pour lui il n’existe aucune preuve de « l’implication personnelle de M. SORO, au même titre que la mention d’infractions prétendument commises par ‘’les hommes de Guillaume SORO’’ sans que l’on sache qui sont ces derniers, et sans qu’il soit établi qu’ils aient agi selon un quelconque ordre de M. SORO ».
En dépit de cette plainte qui n’a pour but que de nuire à la candidature de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, le conseil a notifié qu’il demeure entièrement candidat aux élections. « La plainte dont il est fait état par cet article n’a donc comme objectif que de nuire à la candidature de M. Guillaume SORO. En dépit de ces consternantes manœuvres, qui ne sont qu’un énième épisode de la persécution dont il est l’objet depuis sa déclaration de candidature, M. Guillaume SORO demeure bel et bien candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020. »
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