Fixité de la parité FCFA / Eco à l’euro : les deux afriques et les deux vitesses de développement

Yacouba Fassasi (Capture écran Youtube)

Le franc CFA a été créé par décret signé par le général de Gaulle, en sa qualité du Président du Gouvernement Provisoire, par René Pleven, Ministre des Finances et Jacques Soustelle, alors Ministre des Colonies, le 25 décembre 1945.  Toujours par décret, le franc CFA /eco a été recréé le mercredi 20 mai 2020 par le Président de la République française Monsieur Emmanuel Macron. Sur le même continent africain, des pays souverains gèrent leur monnaie en s’appuyant sur les règles du marché comme le rappelle ici le Gouverneur de la banque centrale du Nigéria Godwin Emefie “à partir du 20 juin 2016, le taux de change va être purement dicté par le marché, un marché aussi transparent, fluide et efficace que possible”.

Tout semble se décider par décret dans nos vies, et dans la plupart de nos pays. Et surtout curieusement sur le terrain économique alors que l’économique ne se décrète pas! Ainsi constate-t-on, par décret en conseil des ministres la proclamation des taux de croissance vertigineux alors que l’économie réelle est dans les abysses avec la pauvreté abjecte et le taux de chômage à deux chiffres. La France, la puissance colonisatrice et colonialiste vient d’ouvrir en plein 21ème siècle un nouveau chapitre dans “l’économique des décrets” pris en conseil des ministres pour la monnaie dont elle a toujours rêvée pour ses Africains : une monnaie arrimée à l’euro, monnaie unique européenne née elle d’un referendum au cours duquel les populations européennes blanches ont été consultées.

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Certainement que la monnaie est une chose trop sérieuse pour être laissée aux Nègres! La nouvelle de la « réforme  » du franc CFA devenu officiellement eco au sortir d’un conseil des ministres français, sans aucun Africain, bien  que, et comme lot de consolation, le communiqué ait été lu par une dame africaine, et sur les bords de la Seine loin de l’Afrique, paraît pour le moins étrange. C’est à la télévision France 24 que la plupart de nos dirigeants (issus de nos votes démocratiques) auraient certainement appris la nouvelle de la naissance officielle de notre monnaie franc CFA pompeusement rebaptisée eco, un nom beaucoup plus moderne et « cool »!

Mais la réforme a accouché d’un mouton qu’on nous a généreusement offert mais tout en prenant soin de bien tenir la corde dans l’Hexagone au nom du principe de la fixité de taux de change de la « nouvelle » monnaie eco à sa tutrice l’euro, monnaie unique européenne.

L’épitomé de cette réforme du franc CFA devenu eco c’est la réaffirmation de la fixité du taux de change de l’eco arrimé à l’euro sa monnaie d’ancrage. Et c’est cet élément seul qui met à nu la duperie que recouvre ladite réforme.

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Tout Africain né libre s’attendrait plutôt à la fin de la fixité et de l’ancrage de l’eco à l’euro, et ainsi à la fin de la servitude monétaire à laquelle nos pays africains ont été soumis depuis bientôt un siècle. Mais hélas ! ça continue sous le fallacieux prétexte que la parité fixe ou  fixité de notre monnaie avec l’euro nous donne,  selon l’Ecole de pensée économique d’Abidjan, « une monnaie forte et solide « .

Mais en réalité, et contrairement à ce qu’on a tendance à faire croire, la fixité du taux de change d’une monnaie ne signifie pas stabilité de l’économie de ce pays et encore moins de sa monnaie. De la même façon si le gouvernement d’un pays decrète, et prend un décret en conseil des ministres pour que tous les thermomètres existants dans le pays soient plombés et n’affichent que 36° (température normale du corps humain), alors personne ne saura s’il est atteint de Coronavirus ou s’il a un paludisme jusqu’au moment où cette personne sera emportée par la maladie. De la même façon, la fixité cache la réalité des maux et la nature ds crises latentes des économies africaines arrimées à l’euro par décret pris en conseil des ministres (à Paris) tant que le mercure ne va pas suffisamment monter dans le thermomètre de nos économies malades jusqu’à faire casser ce thermomètre appliqué sur le corps de nos économies souffrantes.  

Alors apparaitront les pires convulsions aux conséquences incalculables avec des arriérés de salaires de plusieurs mois,  des arrêts sur tous les  chantiers de travaux publics,  le non respect des engagements extérieurs avec des échéances des dettes extérieures non tenues, des montagnes d’arriérés de dettes intérieures, en un mot la « somalisation » du pays. Adieu la démocratie, adieu l’Etat de droit, adieu les réformes économiques, sociales et institutionnelles. Tout tombe : adieu veau, vache… C’est alors et alors seulement qu’on se rendra compte que notre économie n’a jamais été solide et ne reflètait pas la réalité du marché, seul indicateur valable en science économique, et que le thermomètre plombé et fixé arbitrairement et “bureaucratiquement” à 36°, tout comme la fixité de taux de change de notre monnaie à l’euro n’était qu’une grande duperie, une fourberie institutionnelle!

 La fixité de l’eco avec l’euro est une pure aberration économique. La fixité qui veut dire que l’eco est lié à l’euro par une parité administrativement fixée n’est pas du domaine de l’économique, c’est du domaine de “la science des décrets”, le “voodoo economics”. On décide en conclave, dans un couvent la valeur de la monnaie alors que la monnaie n’est pas un sujet technique, c’est un sujet hautement politique qui est intimement lié à la souveraineté d’une nation. Elle ne saurait être décidée par un individu ou un groupe d’individus par un décret fût-il présidentiel ! Seul le peuple souverain est détenteur de la souveraineté. Le peuple doit être consulté en matière monétaire.

 La fixité d’une monnaie ne se traduit pas par la stabilité de son économie. En effet, en janvier 1994, il eut la dévaluation du franc CFA,donc le taux de change  au lieu de 1 franc français =50 francs CFA, est devenu 1franc français =100 francs CFA.

Les avantages présentés aux Africains trouvent leur justification dans la stabilité de « leur » monnaie et on leur à fait croire que la fixité du franc CFA avec le franc français est équivalente à la stabilité du franc CFA. Comment alors expliquer que malgré la « stabilité » du franc CFA que lui confèrerait son lien avec l’euro, les investisseurs européens et français en particulier préfèrent aller investir au Nigéria, au Maroc et ailleurs en dehors de la zone franc?

 Pour citer quelques chiffres, les investissements directs étrangers ( IDE) français s’élevaient à 8,7 milliards d’euros au Nigéria, premier pays bénéficiaire en 2017, suivi de très loin par les grands pays franc CFA,  la Côte d’Ivoire (2, 3 milliards d’euros) et le Sénégal (2,1 milliards d’euros). Par ailleurs, un autre avantage de la fixité agité par l’Ecole de pensée économique d’Abidjan serait que la fixité  permet d’éviter les risques de change avec la zone euro et donc faciliter l’accès des produits africains au marché unique européen. Ceci aussi n’est pas vrai car cet accès reste limité par les mesures de protectionnisme permises à l’Union Européenne (UE) par les Accords de l’OMC (aussi bien pour les produits manufacturés que pour les produits agricoles). En outre, les relations commerciales sont largement restreintes à l’exportation des matières premières, dont les prix sont à l’avantage des pays riches du Nord (termes de l’échange). On peut citer plusieurs exemples où la fixité du franc CFA a fortement pénalisé les exportateurs africains. Et ce sera la même  chose après l’opération de cosmétique monétaire qui a  accouché de l’eco.

Par ailleurs, on ne peut pas parler de garantie de cette parité entre l’eco et l’euro sans un important matelas de réserves de change. Et la Banque de France ne peut pas tirer sur ses propres réserves de change pour garantir l’eco des Africains ! C’est interdit formellement par le Traité de Maastricht (Article 3A, paragraphe 2, et la Décision 98/683/CE du 23 novembre 1998) que la France a régulièrement signé après consultation par référendum du peuple français. Donc l’argent une fois encore proviendra des comptes d’opérations rebaptisés pour la cause!

Au total, la nouvelle ancienne monnaie franc CFA /eco constitue à nos yeux une prime à la médiocrité et à la facilité car elle repose sur un système de manoeuvres  frauduleuses et d’opacité institutionnelle par lequel les économies des pays membres de l’UEMOA sont gérées par télécommande de l’extérieur ; c’est de la litote de rappeler que tout ce système  n’encourage pas la prise d’initiatives hardies pour nous libérer une fois pour de bon des chaînes de la servitude et de l’esclavage économique et monétaire.

En outre, ce comportement de facilité colle aussi à l’Africain la fausse image de paresseux pathologique et compulsif et de jouisseur congénital.

Quant à l’euro, il est né de la réalité économique entre les partenaires européens : la France est le plus important partenaire commercial de l’Allemagne : premier importateur des marchandises allemandes  comme c’est le cas depuis 1961 et la France est parmi les trois plus importants exportateurs des marchandises vers l’Allemagne. Ces deux pays sont obligés d’utiliser une monnaie unique commune comme l’exige la théorie mundellienne de la zone monétaire optimale, (Optimum Currency Area ou OPTICA). Et c’est ainsi que l’euro est né ! Qui a invité les pays africains à aller jouer dans la deuxième division de la zone euro? La France n’est plus aujourd’hui notre principal partenaire commercial et l’Europe ne constitue pas avec les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) une zone monétaire optimale! Le bon sens économique enseigne qu’il faut utiliser la monnaie de son commerce extérieur ou l’utiliser comme monnaie d’ancrage.

Dans notre sous-région et cela va sans dire, même s’il faut le rappeler de temps à autre, le Nigéria est notre principal partenaire commercial. Hélas, on ne choisit pas ses voisins!   Ce serait alors une erreur de vision prospective et de gestion macroéconomique à moyen terme de nos économies des pays de l’UEMOA que d’ignorer la réalité nigériane comme étant notre principal partenaire commercial, comme l’Allemagne l’a été et l’est encore, pour ses voisins de l’union européenne dont la France en particulier. De ce fait la monnaie nigériane le naira, pourra valablement être considéré comme monnaie d’ancrage ou une des monnaies du panier de monnaies qui servira d’ancrage à la monnaie CFA/eco en lieu et place de l’euro seul, comme c’est actuellement le cas.

En conclusion, seule une grande rupture avec la création d’une monnaie souveraine, véritable Eco de la CEDEAO telle qu’elle a été envisagée par les Chefs d’Etat et de gouvernement de ce grand ensemble économique de notre sous-région, pourra ouvrir les voies vers un véritable développement et une émergence méritée. Il faut courageusement se rendre à l’évidence et tourner dos à l’économique des décrets qui entretient  des illusions de la réalité où tout est décrété y compris le taux de change. Pendant ce temps le mercure monte dangereusement et le thermomètre risque de se casser. Ce sera la fin du “système des choses” et on se rendra compte du précieux temps perdu pour répéter une évidence : le franc CFA/, eco ne pourra jamais conduire nos pays sur la voie du développement durable et intégral. Cest une conviction d’économiste. Le franc CFA/eco, son système et l’idéologie qui le porte nous condamne à un véritable travail de Sisyphe, un éternel recommencement alors que nous croyons que nous avonçons sur la voie de la construction d’une économie de partage et de solidarité.

Dr Yacouba Fassassi

Économiste principal du Fonds monétaire international (Washington DC), à la retraite.

Ancien Conseiller spécial des Présidents de la République du Bénin.

25 réponses

  1. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    (@_@)
    T’as vu çà. Pour un rien les gens s’accrochent à tes basques sans en démordre.
    Il n’y a rien d’exceptionnel qu’Allomann soit béhanzinois. Je l’ai su parce qu’il y a deux ou trois ans environ sur ce même forum nous avions échangé nos souvenirs du lycée sur le plan sportif. Je crois même qu’au moment où il quittait le lycée pour aller faire des études sup à Dakar ou à Abidjan moi j’entrais en classe de 6ème.
    Je sais aussi qu’il avait mal vécu son après-bac parce qu’il devrait venir en Europe poursuivre ses études et c’était l’un de nos compatriotes du nord qui aurait pris sa place.
    Donc je ne me suis pas avancé sans biscuit et ce con de Djangoun se met à m’insulter sans raison.

  2. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Ta sociologie de m_e_r_de, sais tu ce que j’en pense ?
    Ah oui il n’y a pas de sot métier c’est vrai.

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      Si tu t’emmerdes dans la vie, je n’en suis pas responsable.

    2. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      « sociologie de m_e_r_ » 🙂 🙂 P.T. de rire
      \\\\ ///
      (@_@)

  3. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Enfant de John Doe. Ta maman t’a laissé tomber, c’est pour cela que tu changes de pseudo tous jours. Va retrouver ta moustiquaire trouée.

    1. Avatar de DJANGOUN
      DJANGOUN

      je ne vais pas injurier ta mère, c’est cela la différence éducationnelle. on voit là qui fut abandonné et ayant une mauvaise socialisation primaire, sais-tu ce que cela représente en sociologie.
      Tu auras des oules sur ta route oh là là.
      Away with you!

    2. Avatar de DJANGOUN
      DJANGOUN

      Je te promets de t’accompagner voir la tombe de ton Papa Samuel Doe, tqt pas
      kia kia kia

  4. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Djangoun
    Enfant de  »John Doe ». Va retrouver ta moustiquaire trouée. Ta maman est partie sans laisser d’adresse n’est ce pas ?
    C’est pour cela que tu es dans la merde.

  5. Avatar de DJANGOUN
    DJANGOUN

    conard virus yako. Pour sûr au plan sémantique c’est très clair
    1 – connard
    2- virus
    ecoute va dormir un peu déjà 22h 00 ici

  6. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    Djangoun
    gros naze. Sous-développé mental

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      va dire à d’autres avec ton Français scolaire.

  7. Avatar de DJANGOUN
    DJANGOUN

    Mes arguments snt imparables. Regarde comment je vais t’agonir vite fait:
    – toi même tu dis que t’es un conard
    – t’affirme être un cafard pire un virus
    – t’as que des fientes dedans
    4- electricité manquant au 1 er, au 8è au 22 è etc
    é kpantan nou ni !

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      Avec ta cervelle de moineau tu sais bien aligner des inepties. Tu es incapable de construire une phrase correctement. Fientes pour fientes tu es une sous-merde. Tu ne sais même plus où tu habites.
      J’espère que la misère mentale ET morale dans laquelle tu vis t’est supportable.
      Gros naze.

  8. Avatar de DJANGOUN
    DJANGOUN

    Dodjivi, tu sais que Conardvirus perd souvent et rapidement la boule. En effet il n’y a plus d’électricité à tous les étages.
    ALLOMAN béhanzinois où ça?

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      ça vole très bas chez toi et tu as de la boue dans la cervelle.
      Essaie d’argumenter comme lui et on verra après.

  9. Avatar de DODJIVI
    DODJIVI

    CONNARDVIRUS… Qui a dit que ALLOMANN est béhanzinois???

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      Je n’affabule pas. Je pense l’avoir lu sous sa plume. Il te le confirmera s’il est toujours connecté.

  10. Avatar de connardvirus
    connardvirus

    ALLOMANN
    Que l’on soit d’accord ou pas avec toi, ici tes arguments sont compréhensibles. De toutes les façons le Franc CFA est déjà programmé pour mourir à plus ou moins long terme. Disons le plutôt sera le mieux. Mr Fassassi est en retraite, eh ben! qu’il y reste.
    Mais là où le bas blesse, c’est quand tu t’aventures sur le terrain glissant de la défense sans aucune nuance de la politique de Talon. On dirait un groupie.
    Pour un Béhanzinois comme toi c’est curieux!

    1. Avatar de connardvirus
      connardvirus

      LIRE plus tôt au lieu de plutôt

  11. Avatar de ALLOMANN
    ALLOMANN

    Les délires de Fassassi qui nous prend pour des demeurés. Fassassi et tous les contempteurs du CFA nous abreuvent à tout bout de champ des vertus de la flexibilité du taux de change, comme si c’était une panacée pour nos économies. Il n’en est rien. Car ils ne se sont jamais penchés sur la pratique réelle de la gestion du taux de change d’une monnaie. Fassassi nous rappelle les paroles du Gouverneur Emefiele de la Banque centrale du Nigéria qui prétend que le taux de change du naira sera guidé par les seules forces du marché.
    Pourtant, il vient de décréter la dévaluation du naira le 20 mars 2020 (-18%) alors que la précédente dévaluation remonte à août 2016. Pourquoi décréter des dévaluations alors qu’on a opté pour un taux de change flexible qui postule appréciation ou dépréciation ? La Banque centrale aurait dû laisser le naira flotter, se déprécier ou s’apprécier au jour le jour au gré des forces du marché. Au contraire..
    Et puis, si la seule flexibilité du taux de change suffisait à garantir la croissance et la prospérité, on aura eu la preuve en Guinée Conakry, en RDC, au Nigeria même, en Angola, au Zimbawé, en Sierra Leone, au Liberia, etc…
    Or, ces pays sont les moins performants économiquement en Afrique nonobstant leurs immenses potentialités en dotations factorielles… Comment expliquer autrement l’exil massif de millions de guinées en Côte d’Ivoire et au Sénégal (+ de 2 millions de guinéens au Sénégal)…
    Fassassi, va revoir tes leçons et appuies toi sur ta vaste expérience au lieu de continuer à nous sériner les mêmes fadaises.

    1. Avatar de KAST
      KAST

      Votre mauvaise foi vous perdra.
      Pourquoi ne citer que les exemples de mauvaise utilisation de la politique monétaire ?
      Que dire des pays comme le Ghana, le Rwanda, l’Ethiopie, le Botswana, etc…
      La banque centrale mène la politique monétaire avec comme double objectif la lutte contre l’inflation et le soutien à l’activité économique.
      Les pays de la zone franc CFA sont démunis.
      Il n’existe pas au monde un pays qui s’est développé en confiant sa souveraineté monétaire à un tiers.
      C’est aussi simple que cela.

  12. Avatar de Tchité
    Tchité

    Réforme du franc CFA : « Pour réussir un développement économique, il convient de jouir de la plénitude de son autonomie monétaire » déclare le Pr Idrissa Ouédraogo

  13. Avatar de KAST
    KAST

    Un peu poussif ce papier pour finalement appeler à une véritable souveraineté monétaire des pays de la zone franc CFA.
    – Oui, l’ECU telle qu’elle se présente est un clown du franc CFA et donc une arnaque.
    – Oui, le système franc cfa accorde une prime aux importations et pénalise les exportations des pays de la zone cfa
    – Oui, la France n’a aucun intérêt à voir le système franc CFA disparaître
    – Oui, il n’y aura pas de développement véritable des pays cfa tant que perdurera l’asservissement monétaire

  14. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    L’accord met en ordre de marche, la phase de sortie de la France de la monnaie de l’UMOA, où est l’intérêt de prendre le risque de faire dévisser brusquement la monnaie des pays africains, aux dépens des citoyens plus pauvres (pouvoir d’achat) ?
    \\\\ ///
    (@_@)

  15. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Les bras m’en tombe du vrac intellectuel de cet article. Quoi de plus normal qu’un président fasse ratifier par son parlement un accord international, avant prise d’effet ?
    L’autre partie, les états africains ont le choix : faire voter l’accord devant leurs parlements ou organiser des référendums. Je comprends mal l’argumentation qui est donnée là
    \\\\ ///
    (@_@)

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