Après avoir été soumis à un strict confinement depuis deux mois maintenant, les français s’apprêtent à vivre le déconfinement pour ce lundi 11 mai. Il s’agit du déconfinement de tous les dangers car nul ne sait si cette levée des restrictions va entraîner une nouvelle vague de contagion. La semaine qui vient va se révéler cruciale pour la France en ce qui concerne la gestion de cette crise sanitaire. Lors de sa récente intervention à l’Assemblée nationale, le Premier ministre Édouard Philippe a appelé les français au sens des responsabilités.
Les écoles et les transports vont rouvrir, dans cette optique, il faudra respecter scrupuleusement les mesures de gestes barrières et le port du masque sera obligatoire dans les transports. Ce dimanche 10 mai, le gouvernement a procédé aux derniers ajustements avant ce déconfinement si attendu par l’ensemble des français. À cet effet, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a livré quelques informations lors d’un entretien sur la chaîne BFMTV.
La confiance n’exclut pas le contrôle
Dans sa franchise habituelle, la représentante du gouvernement a indiqué qu’elle a foi aux français et que l’Etat ne peut pas surveiller tout le monde. « Les Français ne sont pas des enfants et nous pouvons leur faire confiance » dira Sibeth Ndiaye. Ces propos francs de la membre de l’exécutif n’ont pas été interprétés de la même manière au sein de l’opinion.
La porte parole du gouvernement a indiqué que cela fait plusieurs semaines que le pouvoir travaille d’arrache pied pour permettre une reprise progressive des activités en France après deux mois d’arrêt total. « La confiance n’exclut pas le contrôle, mais les Français ne sont pas des enfants, ils ont aussi la même volonté que n’importe qui de se protéger soi-même pour protéger les autres. Je crois que nous pouvons faire confiance (aux Français) et ne pas être systématiquement dans l’infantilisation, des pères Fouettard » a laissé entendre Sibeth Ndiaye.
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