Ejecté de la barque gouvernementale sur proposition du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly depuis Paris, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur, Albert Mabri Toikeusse semble n’avoir pas été surpris par son départ. Au contraire, le désormais ex-ministre se dit décharger d’un lourd fardeau qui depuis, l’empêchait de mener correctement le combat politique en vue des élections présidentielles d’octobre prochain.
« Dites-lui que je suis libéré. C’est maintenant que le vrai combat commence. Je vais mener mon combat sur le terrain pour les futures joutes présidentielles. Le vrai combat commence maintenant », a déclaré le responsable de la communication du ministre, Oplé Tanios. D’après le chef de la communication, c’est une aubaine pour le Président de l’UDPCI de mieux s’occuper de son parti. « Je vais m’atteler à l’organisation de mon parti. Je pars la tête haute avec la conscience d’avoir bien servi mon pays », a renchéri Oplé Tanios.
« Je suis un homme de conviction et je préfère dire ce que je pense »
Si par ailleurs, le parti que le ministre dirige, l’UDPCI avait affirmé avoir pris acte de la désignation du chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly comme candidat officiel du parti au pouvoir, le RHDP dans le cadre de la prochaine joute électorale, Mabri Toikeusse n’a pas encore dit son dernier mot à propos de sa candidature ou non à la présidentielle d’octobre.
« Je suis un homme de conviction et je préfère dire ce que je pense… Ne prenons pas des engagements d’une heure dans une salle, qui par la suite, ne reflèteront pas la réalité sur le terrain, » avait lancé M. Mabri à l’endroit du chef de l’Etat, lorsque que son challenger Gon Coulibaly avait été plébiscité pour être le candidat du parti. Depuis ce moment, les relations entre lui et les fans du Premier ministre n’ont plus été cordiales.
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