La réponse des autorités chinoises après le discours prononcé par la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, issue d’un parti indépendantiste lors de son investiture ce 20 mai, n’aura pas tardé. Le porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises, Ma Xiaoguang aura été assez clair dans ses propos. La Chine ne lâchera pas Taïwan. « Nous avons une détermination sans faille, une confiance totale et toutes les capacités de défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale », fait-il observer.
« Nous ne tolérerons jamais aucune action sécessionniste », a-t-il réaffirmé selon les propos rendus publics par l’agence de presse chinoise. Cette réaction assez virulente venant de la Chine est peut-être proportionnelle aux propos tenus quelques heures plus tôt par la nouvelle autorité politique de Taïwan lors de son investiture. Elle indiquait notamment que l’île n’accepterait jamais une domination des autorités communistes.
Taïwan refuse d’être comme Hong Kong
Pour elle, la Chine devrait se résoudre à une cohabitation pacifique avec Taïwan. La femme politique qui a souvent donné du fils à retordre à la Chine continentale avait été réélue en janvier dernier. Son opposition à la dépendance de l’île à la Chine a fait d’elle une ennemie de cette puissance asiatique. Les autorités chinoises n’ont jamais manqué de marteler qu’elles reprendront par tous les moyens possibles le contrôle de la Taïwan.
L’option qui est proposée par la Chine est celle en vigueur à Hong Kong. En effet, l’état conserve ses libertés tout en se soumettant à l’autorité de la Chine. Une proposition qui est totalement rejetée par la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, qui est venue au pouvoir en 2016. Cette position a souvent été à la base des différentes attaques qui ont été faites contre elle ainsi que l’économie de l’île par la Chine.
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