À Anderlecht, en Belgique, une vidéo ne cesse de susciter la polémique. Sur les images diffusées, nous pouvons effectivement voir des policiers en intervention, être pris à partie par un groupe de riverains. De quoi agacer le maire de la ville, Fabrice Cumps (PS), qui a décidé de monter au créneau, afin de défendre les autorités.
Dans les faits, les commerçants et les habitants de Chaussée de Mons, ont alerté la ville au sujet de la hausse du nombre de vols à l’étalage. De fait, la police a été autorisée à se montrer plus sévère et donc, à contrôler de manière plus intense dans le but d’identifier de possibles voleurs avant qu’ils ne passent à l’action. Si les premiers jours, cette décision a été plutôt bien accepté,e la situation a vite évolué.
Violences entre riverains et forces de l’ordre à Anderlecht
En effet, il y a quelques jours, un jeune de 19 ans est décédé des suites d’un contrôle trop brutal. À ce titre, le secrétaire d’État bruxellois Pascal Smet s’était ému, se questionnant même sur l’utilité de tels contrôles policiers. Ainsi, au cours d’une nouvelle intervention musclée, la police a bien tenté d’intercepter un voleur avant d’être violemment prise à partie par des riverains. Interrogé à ce sujet, le maire a assuré avoir demandé des nouvelles concernant l’état de santé des policiers.
Des moyens trop limités pour faire face
Un incident qui ne doit toutefois pas être pris pour un signe de guerre ouverte entre les autorités et la jeunesse locale, insiste Fabrice Cumps, estimant qu’il ne faut surtout pas faire de généralités. Problème, la ville n’a semble-t-il aucune solution à proposer et les autorités fédérales ont été contactées afin qu’elles apportent un soutien financier à la ville, le maire d’Anderlecht estimant que les allocations versées à la ville n’étaient plus en adéquation avec le contexte actuel.
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