Au Zimbabwe, Joanna Mamombe, Netsai Marova et Cecilia Chimbiri, des membres du Mouvement du Changement Démocratique (MDC) affirment avoir été enlevées par la police lors d’une manifestation de ce parti ce mercredi 20 mai à Harare. Plusieurs autres membres du Mouvement pour le Changement Démocratique n’ont pas aussi été retrouvés. Selon certaines sources, depuis le début de l’année 2019, près de 275 cas de tortures et plus de 40 cas d’enlèvements auraient été enregistrés. Toutes ces violences contraires au respect des droits de l’homme seraient faites par les forces de l’ordre et dénoncées par le forum des ONG des droits de l’homme
Le forum des ONG de défense des droits de l’homme du pays exprime assez ouvertement son mécontentement vis-à-vis de la brutalité de la police à l’endroit des membres du parti hostile au pouvoir en place. Ces organisations qui prônent les droits de l’homme, réclament alors l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur tous ces cas de violences et d’enlèvements afin de punir légalement les coupables.
« Nous demandons au commissaire général de la police d’ouvrir une enquête criminelle complète et approfondie pour établir ce qui s’est passé lors de l’enlèvement et de la torture de l’honorable députée de Harare Ouest Joanna Mamombe ainsi que des jeunes leaders de l’Alliance MDC » ont déclaré les organisations en charge des droits de l’homme. Il faut dire que c’est surtout pendant la période du confinement qui a débuté le 30 mars dernier que se sont multipliées ces violations des droits de la personne humaine.
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