Assa Traoré : d’anciennes interviews provoquent la colère de l’extrême droite

‘’Droite de Demain’’, est un think tank, un groupe de réflexion, un laboratoire d’idées qui se veut « indépendant des partis politiques » et voudrait repenser l’idéologie de droite de France, mais surtout travailler  « à la construction d’une pensée cohérente » qui voudrait « s’inspirer d’hier pour gagner demain ». Ce dimanche, son vice-président Joseph Gallard dans une tribune du magazine d’actualité  Valeurs Actuelles, publiait un article sur l’activiste  Assa Traoré.

Avec Assa Traoré, un combat en cacherait un autre…

La tribune de M. Gallard vice-président du think tank ‘’Droite de demain’’, ne pouvait avoir titre plus explicite : « L’affaire Traoré : au-delà du combat juridique, un combat politique ». Pour l’auteur, il n’y aurait aucun doute que Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et présidente du comité ‘’Justice et vérité pour Adama Traore’’, poursuivait par son activisme, d’autres ambitions que celle de voir la justice française dire le droit et faire la lumière sur le décès de son frère. Pour étayer ses propos, Joseph Gallard s’était appuyé sur les déclarations de l’activiste en 2018 lors d’une des manifestions du comité et une interview que l’activiste avait donné au magazine panafricain ‘’Jeune Afrique’’ en octobre 2016.

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En 2018, Assa Traoré faisant une analogie avec les coups de force politique en Afrique, avait dit que son comité était prêt, pour lui aussi « faire une belle révolution ». Pour Joseph Gallard de tels propos montraient la volonté politique qui sous-tendait les actions de l’activiste et son désir de mener le combat entamé pour son frère, vers des sphères plus idéologiques. Assa Traoré serait mue par une idéologie d’« indigénisme et de néo-marxisme révolutionnaire ».

« S’il n’est pas malien, il est quoi ? »

En outre ajoutait le vice-président de ‘’Droite de demain’’, Assa Traoré dans sa quête, prenait ses souvent ses aises avec cette  vérité là qu’elle disait rechercher. Il citait en l’occurrence, cette interview de l’activiste avec le magazine Jeune Afrique. Dans cette entrevue, selon Gallard, elle aurait avoué que pour recevoir le soutien du gouvernement malien, elle avait elle-même renié la nationalité française de son frère pour lui revendiquer la nationalité malienne. « S’il n’est pas malien, il est quoi ? », est la déclaration que citait en substance Gallard dans son article.

Cependant dans la même entrevue de Jeune Afrique, on pouvait lire également, Assa Traoré déclarer « Écoutez, mon frère est aussi Français. Et peut-être que nous allons l’enterrer ici. Alors respectez nous, laissez nous nous recueillir ». Une réplique adressée aux autorités qui les pressaient à cause des préceptes de leur religion de rapidement procéder à l’évacuation de la dépouille d’Adama Traoré sur le Mali pour son inhumation.

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