Au centre-ville de Glasgow ce vendredi, la police a abattu un suspect d’une attaque qui a fait six blessés dont un policier qui serait poignardé par le suspect. A en croire la police écossaise, l’attaque n’est « pas considérée comme du terrorisme » en indiquant que des enquêtes sont en cours. Pour le moment, les circonstances de l’attaque ne sont pas encore claires.
Toutes les victimes de l’incident sont hospitalisées. Quant au policier qui a été poignardé, il serait dans un « état critique, mais stable » d’après une organisation policière. Selon les déclarations des témoins, l’incident s’est déroulé à l’intérieur d’un hôtel situé sur West George Street dans le centre-ville de Glasgow.
Toute la zone bouclée par la police
D’après l’association Positive action in housing, spécialisée dans le logement de migrants, les faits se sont déroulés dans un hôtel, utilisé de « façon controversée » par un bailleur social pour accueillir des réfugiés. Après les faits, les autorités politiques du Royaume-Uni n’ont pas tardé à réagir. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a invité la population à rester loin de la zone qui est encore bouclée par la police, évoquant des informations « épouvantables« . De son côté, le Premier ministre britannique, Boris Johnson s’est dit « profondément attristé par le terrible incident de Glasgow », ajoutant que « ses pensées allaient à toutes les victimes et à leurs familles » sans manquer de remercier les services d’urgence impliqués dans la gestion de la situation.
Pour rappel, cet incident intervient moins d’une semaine après que trois hommes ont été mortellement poignardés le week-end dernier à Reading, à l’ouest de Londres. Lors d’un hommage ce lundi aux victimes de cet incident, la ministre britannique de l’Intérieur Priti Patel avait indiqué que les services de sécurité ont déjoué 25 projets d’attentats au cours des trois dernières années, dont huit fomentés par l’extrême droite.
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