Le gouvernement a tenu une rencontre avec les entreprises impactées par les mesures d’atténuation des effets socio-économiques de la Covid-19 ce samedi matin à Cotonou. Au cours de cette séance Cyriaque Edon, le Directeur général des politiques de développement a mis les entreprises au parfum d’une nouvelle qui devrait les ravir a priori. En effet, le gouvernement a décidé de refinancer l’économie du secteur privé en permettant aux entreprises et aux porteurs de projets de prêter chez les banques 300 milliards sur une période de trois ans, à un taux zéro.
Les entreprises et les porteurs de projets vont s’adresser à leurs banques habituelles ou aux établissements de microcrédits qui vont étudier les risques, fixer les taux d’intérêt et procéder à la présélection d’un certain nombre de dossiers. Ces dossiers présélectionnés seront transmis aux établissements étatiques qui vont analyser ces taux et feront une sélection définitive. L’Etat paiera donc tous les mois les taux d’intérêt des bénéficiaires qui iront contracter des crédits auprès de ces banques ou des structures de microfinance.
Au cours de cette même séance à laquelle les artisans ont pris part, le Directeur de la Programmation et de la Prospective du Ministère des affaires sociales est aussi intervenu pour apporter des éclaircissements sur le processus de mise à disposition de l’aide de l’Etat au profit des personnes exerçant dans l’informel. Selon les explications de Thierry Adoko, une opération de reconfirmation et de vérification d’un certain nombre d’informations reçues des personnes concernées est actuellement en cours.
Paiement par Mobile Money
« A la fin de cette opération chacun pourrait commencer par espérer avoir sa subvention » a déclaré M Adoko. Pour les bénéficiaires disposant d’un compte Mobile Money ils recevront l’argent par ce biais. Pour ceux qui n’aurons pas un numéro de téléphone Mobile Money, ils vont devoir se rapprocher des CLCAM pour ouvrir un compte dans lequel la subvention sera transférée. Pour bénéficier de cette subvention, il faut avoir été recensé dans le cadre de l’opération qui s’est déroulée du 15 avril au 09 mai et avoir participé à l’opération de vérification ou d’identification.
Les personnes qui exercent dans l’informel et qui sont identifiables auront une subve,tion supérieure ou égale à 90 mille francs Cfa, les informels non identifiables, 60 mille, mais tout ceci dépend des catégories. « Si je suis formel et que la direction générale des impôts me reconnaît, je dois m’attendre à avoir un minimum de 135 mille francs comme subvention de la part de l’Etat » a poursuivi Thierry Adoko.
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