Bénin : 51 accusés jugés au tribunal de Cotonou dès lundi prochain

Le procureur de la République Mario Mètonou a annoncé l’ouverture, le lundi 15 juin 2020, de la session criminelle au tribunal de première instance de Cotonou. Selon le procureur, au micro de Frisson radio, a indiqué que cette session criminelle qui s’ouvre lundi prochain va connaître de 21 procédures. Elle va permettre de juger 51 accusés. Pour l’essentiel les infractions poursuivies sont l’assassinat, association de malfaiteurs, le vol qualifié et viol.Les plaignants et les accusés vont présenter les éléments à leur possession et les débats vont se faire pour que le tribunal puisse statuer.

A croire le procureur, pendant un mois le tribunal statuant en matière criminelle va se pencher sur 21 procédures impliquant au moins une centaine de personnes accusées comme victimes. Il s’agit de 21 procédures et autant de tragédies humaines, de 21 procédures et autant de blessures indélébiles, de 21 procédures et autant de vies brisées. «A la fin de la session criminelle le 13 juillet 2020, le tribunal de Cotonou aura jugé tous les inculpées encore en détention provisoire dont les procédures ont déjà été clôturées par le juge d’instruction », a fait savoir le procureur Mario Mètonou. Il a relevé que l’appareil judiciaire du Bénin travaille «à la limitation du délai de la détention provisoire et le respect du délai raisonnable ».

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Affaire Gracia Prunelle en premier

Mario Mètonou indique qu’«ensemble avec le barreau du Bénin, les experts judiciaires, les officiers de police judiciaire et tous les magistrats du tribunal de Cotonou, notre vœu secret à l’issue de cette session est de contribuer à notre manière à rendre notre pays plus sûr ».Cette session criminelle s’ouvre par la procédure des personnes qui sont poursuivies pour l’assassinat de la petite Gracia Prunelle qui a été assassinée à Cotonou le 3 février 2020.

La fillette de sept ans a été tuée pour un rituel. Les personnes présumées innocentes jusqu’à ce que le tribunal les déclare coupable ou non, sont poursuivies pour des infractions de charlatanisme entre autre. Le procureur a expliqué que pour les pratiques de charlatanisme, la peine varie de 10 à 20 ans de réclusion criminelle. Pour l’assassinat, la peine va jusqu’à la perpétuité.  

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