Vendredi, des scientifiques d’universités nigérianes, sous l’égide d’un groupe de recherche international sur le COVID-19, annonçaient la découverte d’un vaccin pour la prévention de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Selon le chef de file des chercheurs, le Dr Kolawole, le vaccin aurait été développé localement en Afrique pour les africains. Une première pour le monde scientifique africain, où un remède était trouvé sur le continent par ses fils. Restait maintenant pour le vaccin à obtenir l’aval des autorités sanitaires mondiales à l’OMS.
Un vaccin pour les africains…
« Le vaccin est réel. Nous l’avons validé plusieurs fois. Il est destiné aux Africains, mais il fonctionnera également pour d’autres races. Il fonctionnera. C’est le résultat de la détermination. Il a fallu beaucoup de recherches scientifiques et d’efforts », avait déclaré le Dr Kolawole lors d’une conférence ce vendredi à l’Université Adeleke, à Osun. Mais, le scientifique le reconnaissait lui-même, le vaccin ne serait pas disponible avant l’année prochaine. 18 mois au minimum, en raison d’un grand nombre de recherches, d’analyses et d’approbations requises par les autorités médicales.
Après son origine à Wuhan, en Chine en décembre dernier, COVID-19 s’est propagé dans au moins 188 pays et régions. En Afrique, les pays les plus touchés étaient l’Afrique du Sud avec 87 715 cas et 1 831 décès , l’Égypte avec 52 211 cas et 2 017 décès, le Nigéria avec 18 480 cas et 475 décès et l’Algérie avec 11 504 et 825 décès. Le besoin était donc réel sur le continent.
Mais pour le Dr Oladipo Elijah Kolawole, spécialiste en virologie médicale, immunologie et bio-informatique, et chef de l‘équipe des chercheurs, en sus de la satisfaction toute personnelle d’avoir abouti à un résultat scientifique probant, s’ajoutait la satisfaction de pouvoir apporter aux africains une solution dont ils avaient besoin. « Nous sommes heureux qu’un vaccin qui fournira une solution à un problème mondial comme la pandémie de coronavirus vienne de notre jardin. (…), et nous sommes prêts à peser de tout notre poids dans le soutien à l’équipe, pour faire de ce vaccin une réalité » avait ajouté en substance le Dr Kolawole. L’équipe de recherche aurait bénéficié de financements de la part de structures locales à hauteur de 20 000 dollars soit, 7.8 millions de nairas.
Hou la attention… POISON…
Quand un produit vient des chercheurs Africains, tu te donne le culot de les salir. Il y a des mécanismes officiels de vérification.
Qu’ils n’oublient pas le Bénin.