Dans le cadre des manifestions contre les violences policières et le racisme, suite à la mort du noir américain Georges Floyd, le chef d’état-major interarmées aux États-Unis, a regretté d’avoir accompagné le président Trump devant l’église St. John à la suite de l’évacuation de manifestants pacifiques par les forces de l’ordre au début de la dernière semaine. Cet aveu du général Mark Milley intervient au moment où sur son fil Twitter, Donald Trump se félicite de l’action de la garde nationale contre les manifestants.
« Je n’aurais pas dû être là. Ma présence à cet endroit, à cet instant, dans cet environnement, a créé la perception que les militaires sont impliqués dans la politique nationale. C’était une erreur », a reconnu le général Mark Milley, lors d’un discours aux jeunes diplômés de l’université de la Défense nationale. En effet, cette perception de la situation par chef d’état-major interarmées n’est pas la seule qui risque de ne pas plaire au président Trump. « Nous devrions tous être fiers du fait que la vaste majorité des manifestations ont été pacifiques », a particulièrement ajouté le conseiller militaire du président Trump.
Une déclaration sans précédent
Une remarque totalement opposée au discours du président qui depuis, parle des dégâts causés par les manifestants suite à la mort de Georges Floyd. Cette opposition vis-à-vis du commandant en chef de l’armée US est inédite. La déclaration du général Milley, nommé par le président Trump, intervient après un discours incendiaire de James Mattis, l’un des généraux les plus considérés de l’armée, contre le président, et après que le secrétaire à la Défense s’est publiquement opposé à l’usage des forces fédérales contre les manifestants, ce qu’a pourtant souhaité le président Trump.
Il ne possède aucun de ces deux attributs qui font d’un être un humain:
1/ La Conscience
2/ Empathie