Dracaena trifasciata d’apparence de feuilles de bois, est une plante originaire des régions arides d’Afrique et communément appelée « langue de belle-mère » ou « plante à serpent » ou « snake plant » en anglais. Aujourd’hui, sansevieria trifasciata s’appelle désormais dracaena trifasciata. Avec sa couleur d’ensemble vert sombre avec quelques dégradés jaune clair par endroit, Dracaena trifasciata est une plante vivace à feuilles solides de 30 cm à 2m (selon les conditions) formant un peuplement regroupé et qui se propage facilement par un rhizome rampant, parfois au-dessus ou sous terre. Toutefois, cette vivace réserve bien de surprises ! Elle se multiplie aussi par ses feuilles. Le pic de croissance se trouve d’ailleurs à la pointe de la feuille qu’il n’est pas recommandé de couper.
Avec des boutures d’une belle feuille plate de 10 cm coupée à la base puis séchée 7 jours et repiquée, l’on peut observer des racines apparaître puis des feuilles qui formeront la plante des mois plus tard. Elle conserve bien son port en éventail au naturel même si l’horticulteur lui impose une forme. C’est d’ailleurs une plante exotique pour les autres continents ce qui fait d’elle une espèce ornementale de choix dans le monde entier. Aujourd’hui,. de plus avec sa propriété dépolluante, dracaena trifasciata absorbe les polluants contenus dans l’air et dégage plus d’oxygène augmentant ainsi l’intérêt des amoureux des plantes d’intérieur.
Physiologie de dracaena trifasciata
Elle n’est pas exigeante et facile d’entretien. Elle supporte bien l’ombre comme la luminosité. Elle résiste aussi au manque d’eau. D’ailleurs c’est grâce à l’échange de l’oxygène et du dioxyde de carbone par le processus de métabolisme de l’acide au niveau de ses pores microscopiques ouverts uniquement la nuit que dracaena trifasciata de la famille des asparagaceae résiste à la sécheresse. Ce qui va améliorer la qualité de l’air la nuit lorsque nous sommes enfermés entre les 4 murs en procédant à l’absorption du CO2, du benzène, du formaldéhyde, du xylène, de certains allergènes et du toluène. Ainsi, sa physiologie végétale évite à l’eau de s’échapper par évaporation sous le soleil ou à température ambiante élevée. Elle est par ailleurs généralement plantée aux environs des habitations.
Traitements médicinaux avec la plante entière ou ses feuilles
De générations en générations sur le continent africain, les propriétés anti-inflammatoires et relaxantes par frottement des feuilles de cette herbacée sur les parties affectées étaient déjà connues (Chinsembu et Hedimbi, 2010). Progressivement, dracaena trifasciata est exploitée pour le traitement de différentes pathologies comme l’ocytocique. La macération des feuilles est administrée par voie orale dans un verre pour soulager les patients de l’ocytocique. Les tradithérapeutes l’emploient aussi en Afrique centrale pour les céphalées par voie orale avec le macéré mais cette fois de la plante entière. Ses propriétés anti-inflammatoires sont aussi exploitées en buvant la décoction de ses feuilles (Ku Mbuta et al. 2012). La râpure de la racine et pilée, associée au sel végétal aide à traiter les cas d’asthénie sexuelle. Dracaena trifasciata soulage aussi de la toux, de la bronchite soit par voie anale avec le macéré de la plante entière/des racines ou comme liquide de cuisson avec la plante entière (Vergiat, 1969). Cependant, avec le liséré blanc dont le suc est gluant, cette herbacée tropicale et subtropicale fournit une excellente filasse pour la fabrication de sacs, robes, costumes de rituels et autres produits artisanaux. Elle est classée aussi parmi les plantes qui éloignent des mauvaises ondes
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