France : Jean-Luc Mélenchon dans un tourbillon judiciaire

Le président du parti politique français La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est visé par une enquête préliminaire pour abus de confiance. L’information a été donnée par le parquet de Paris, qui a confié à un média français qu’une enquête préliminaire a été ouverte le 14 mai 2020, contre « plusieurs dirigeants de l’association La France insoumise ». Cette procédure qui a été confiée à la Brigade financière, aurait pour but de vérifier les « conditions dans lesquelles les dirigeants de LFI, dont Jean-Luc Mélenchon, se sont acquittés des amendes et des dommages et intérêts auxquels ils ont été condamnés » au cours du mois de décembre 2019.

Les « dommages et intérêts relèvent du civil »

A cette époque, Jean-Luc Mélenchon avait été condamné à trois mois de prison avec sursis et 8000 euros d’amende, dans l’affaire de la perquisition au siège du parti, l’année dernière. Après avoir appris la nouvelle, le patron de La France Insoumise a fustigé « une nouvelle instrumentalisation de la justice ». A l’en croire, aucune des personnes impliquées dans cette affaire, n’a été jointe au préalable. Dans un communiqué, il a fait savoir que les « dommages et intérêts relèvent du civil » et que le parti a choisi de « régler ces dommages et intérêts liés à une perquisition dans ses locaux ».

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« Les parties civiles poursuivent leur harcèlement »

« Nous sommes estomaqués de découvrir que, non content d’avoir exigé des sommes exorbitantes, les parties civiles poursuivent leur harcèlement en saisissant à nouveau la justice plutôt que d’accepter un règlement pourtant légalNous dénonçons cette nouvelle instrumentalisation de la justice qui semble être motivée pour alimenter des articles visant à nous intimider et à véhiculer des rumeurs infamantes. » a-t-il indiqué. Rappelons que, dans cette affaire, Muriel Rozenfeld, l’attachée de presse du mouvement, le président de l’association « L’Ere du peuple », Bernard Pignerol, l’eurodéputé Manuel Bompard et le député Bastien Lachaud, avaient écopé d’amendes allant de 2 000 à 7 000 euros.

Une réponse

  1. Avatar de John Levert
    John Levert

    Tout ça ne fait que me conforter dans tout le bien que je pense de M. Mélenchon. C’est tellement grotesques ces manœuvres politiques que c’en est risible.

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