La patronne du Rassemblement National s’est prononcé sur les dernières mesures prises par le ministre français de l’Intérieur suite aux manifestations contre le racisme. Profitant de son passage dans les locaux du commissariat de Villeneuve-la-Garenne, Marine Le Pen n’est pas allée par quatre chemins pour dénoncer le traitement qui est réservé aux flics à cause des diverses manifestations contre le racisme. Pour elle, il est juste inadmissible que les divorcés sociaux entendent les mots prononcés contre les policiers.
« Abandon récurrent… »
« Il y a des défaillances personnelles bien sûr, mais on ne peut pas dire qu’il y a un problème structurel de violence dans la police de notre pays », a notamment insisté Marine Le Pen. La femme politique n’a pas manqué de rappeler tous les efforts qui sont fournis au quotidien par cette corporation pour le maintien d’ordre. Elle indique que malgré « les millions d’heures supplémentaires non payées, les horaires décalés, les familles menacées, les injures en permanence », ces derniers souffrent d’un « abandon récurrent » de la part des autorités.
Une révolte des policiers?
« Si l’intention du ministère de l’Intérieur était d’aggraver la situation dans notre pays, je pense qu’il prend la bonne voie », avait-elle poursuivi. Rappelons qu’en début de semaine, le ministre français de l’Intérieur a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il faisait remarquer qu’une suspension systématique soit envisagée « pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes » au sein de la police français.
Les syndicats de la police avaient déjà manifesté leurs colères suite à ces propos de leur autorité de tutelle ce jeudi. «Les flics de France ne considèrent plus Christophe Castaner comme le supposé premier flic de France. Il nous a lâchés lundi, nous a jetés en pâture lundi. À lui de regravir l’Everest de la confiance», avait déclaré Yves Lefebvre, secrétaire général de Unité SGP Police lors d’une manifestation.
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