France : un contrôle de gendarmes crée la polémique

Un aide-soignant âgé de 35 ans grièvement blessé à la tête, à la suite d’un contrôle routier a accusé des gendarmes. Il a assuré avoir été victime de violences au cours de son interpellation. Les faits se sont déroulés dans la commune de Baillargues, située dans le département de l’Hérault, dans la nuit du 22 au 23 mai 2020. « Il revenait de Montpellier, et allait à Vauvert (Gard). Il s’est arrêté un instant pour téléphoner. Au moment où il repart, une patrouille de gendarmerie lui demande de se soumettre à un contrôle d’identité et un contrôle de routier. Les gendarmes lui expliquent qu’ils ont vu deux véhicules blancs faire une course-poursuite à très grande vitesse sur l’autoroute. » a confié à un média français, son avocate Valérie Soulié.

Les forces de l’ordre l’ont plaqué au sol

Selon elle, même si son client a un véhicule blanc, il n’avait pas pris l’autoroute le soir de l’interpellation. Celui-ci se serait mis à enregistrer la scène, et aurait pris un coup sur le bras. Son téléphone portable serait tombé par terre, et c’est en se baissant pour essayer de le prendre, que l’aide-soignant aurait été blessé, puisque les forces de l’ordre l’ont plaqué au sol. Par la suite, ces derniers l’auraient placé en garde à vue, et aucun médecin ne l’aurait ausculté, en dépit de ses demandes répétées. A en croire l’avocate qui s’est basée sur un rapport d’un médecin légiste, la victime a finalement été conduite à l’hôpital de Sête, souffrant d’une grave blessure au crâne et de la clavicule cassée.

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« Il a 60 points de suture, et 45 jours d’ITT »

Alors que son état s’aggravait, il a ensuite été conduit à l’hôpital Gui-de-Chauliac, à Montpellier. Le 23 mai dernier, il a été opéré une première fois, et une seconde fois le 28 mai. « Il a 60 points de suture, et 45 jours d’ITT. Il est aujourd’hui brisé. Il est aide-soignant, il pensait pouvoir se détendre à la fin du confinement… » a repris Valérie Soulié. Notons que le parquet de Montpellier a confirmé qu’une enquête a été ouverte, pour violences par personnes dépositaires de l’autorité publique effectuées en réunion.

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