L’indignation autour de la mort de George Floyd, continu de croître. Aux USA d’abord, et depuis quelques jours dans de nombreuses villes du monde, des manifestations antiracisme émergeaient. En France notamment, et à Paris en l’occurrence, la police avaient dû y aller avec la manière forte pour disperser des manifestants de ‘’Black Lives Matter’’, descendus hier dans la rue. Des manifestations, qu’avait d’abord appelé de tous ses vœux, la star montante de la boxe française, Tony Yoka, avant de maintenant revenir à de meilleurs sentiments.
« Je prônerai désormais l’amour plutôt que la haine »
Il y a quelques jours, Tony Yoka, premier français à être champion du monde amateur dans la catégorie super-lourds en 2015, champion olympique des super-lourds aux Jeux olympiques d’été de 2016 et valeur sure de la boxe française montante, avait lui également réagi à la tragédie de Minneapolis. D’origines franco-congolaises, le jeune boxeur avait eu sur les réseaux sociaux des mots dures vis-à-vis du « système » qui avait permis aux sentiments racistes de quelques agents ‘’Blancs’’ de mettre aussi tragiquement fin, à la vie d’un représentant de la communauté afro-américaine.
« Put*** j’ai la haine » avait publié en substance le boxeur, appuyant ses propos d’appels à rébellion : « brûlez tout, niq*** tout (…) Peu importe ce qui se dira après ce post, (…) Je ne reviendrai pas sur ma parole tant qu’on ne sera pas considérés comme leurs semblables ». Des propos prononcés par une personnalité au charisme et à la popularité de Yoka, qui avaient fait réagir plus d’un internaute. Mais les premiers sentiments passés, et après de multiples appels à la retenue, Tony Yoka, ce mercredi avait tenu à publier sur son compte à l’oiseau bleu un bémol à « la haine ».
Dans un message sur twitter, le boxeur publiait en substance, « Mon message a fait beaucoup parler en positif, comme en négatif. (…) J’ai eu la rage, la haine. J’ai reçu tellement de message d’amour que je me suis demandé si la rage que je porte pour le racisme était plus forte que l’amour que j’avais pour mon prochain. (…) Je regrette seulement qu’au lieu de rassembler, mon message a divisé alors que tout ce que je prône, c’est l’unité. »
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