Racisme en France : les troublantes révélations d’un délégué de syndicat policier

Noam Anouar, délégué du syndicat de police Vigi, a fait savoir que le racisme dans les rangs de la police « est très loin d’être un phénomène isolé ». Il a tenu ces propos au cours d’une interview accordée à un média français, ce samedi 6 juin 2020. « Malgré les différents avertissements, les différents signalements, l’administration adopte une attitude de complicité passive de tous ces actes, de toutes ces remarques racistes qui gangrènent notre institution, même si naturellement on ne peut pas généraliser ces comportements » a-t-il déclaré. Selon lui, la police est composée d’une multitude d’individus, même si une tendance idéologique d’extrême droite est perceptible de manière incontestable, au cours de ces dernières années, tant chez les policiers que dans la haute hiérarchie.

Il a fait les frais de cette « complicité passive »

Le délégué du syndicat de police a expliqué ses propos, en affirmant qu’il a lui-même fait les frais de cette « complicité passive ». « J’ai moi-même porté une affaire de racisme avec des éléments matérialisés devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Les individus dont il a été établi qu’ils étaient les auteurs de mails et d’échanges à caractère raciste ont été promus au grade supérieur et moi, j’ai été suspendu 24 mois, dont 18 avec sursis. » a-t-il ajouté. Noam Anouar a fait remarquer qu’en réalité, les autorités et l’IGPN lui envoyaient un signal assez clair, selon lequel le racisme n’est pas dénoncé dans la police.

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Le manque total de régulation

Il a indiqué avoir ainsi servi d’exemple pour plusieurs de ses collègues qui subissent chaque jour des discriminations. A en croire Noam Anouar, le vrai problème est essentiellement le manque total de régulation et de contrôle sur ce type de sujets. Notons que ces propos interviennent après les révélations, hier vendredi 05 juin 2020, de l’enquête StreetPress, concernant des contenus racistes publiés sur Facebook, et dont des membres des forces de l’ordre en seraient responsables.

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Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    C’est des genocidaires ces gens là.

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