En République Démocratique du Congo, le train de vie de la présidence est vivement décrié. Dans un contexte de récession économique, le président congolais ne semble pas vouloir revoir à la baisse le train de vie de son institution. A en croire le rapport d’exécution du budget des trois premiers mois de l’année, les institutions congolaises et plus précisément la présidence de la républicaine reviennent trop cher pour ce pays. Les salaires et primes de leurs agents et personnels politiques ont été payés à près de 91 %, malgré la récession.
La présidence augmente son budget d’un tiers
Ce type de dépense représente selon le rapport d’exécution du budget des trois premiers mois de l’année, environs 63 % des dépenses exécutées par l’Etat. Dans ce même contexte, la présidence américaine s’est offert le luxe d’augment d’un tiers sa rémunération. Cette option faite par l’administration Tshisekedi vise à faire face aux charges engendrées par le recrutement des plusieurs centaines de personnes à la présidence du pays.
Depuis le début de l’année 294 agents ont été recrutés. Les salaires de l’ensemble des membres du cabinet présidentiel ont également été revus à la hausse. A tout ceci, s’ajoutent en effet les conseillers « VIP » du président congolais qui sont au nombre de 54. Ces derniers auraient rang de ministre.
Le parlement demande 2000 dollars supplémentaire par moi
Cet effectif pléthorique en service à la présidence serait lié à l’alliance entre le président Felix Tshisekedi et la coalition de l’ancien président Joseph Kabila, majoritaire au parlement. Certaines institutions comme le parlement ont également demandé la relecture de leur rémunération. Au regard des privilèges qui s’est octroyé la présidence, l’Assemblée exige une augmentation de 2 000 dollars par mois.
