Rencontre entre Talon et Soglo le 03 avril 2019: Azannai se souvient

Dans un post publié sur sa page Facebook hier mercredi 03 juin, il a plu à Candide Azannai de se souvenir de cette rencontre entre Nicéphore Soglo et Patrice Talon le 03  avril 2019. Un brin provocateur, le président du parti Restaurer l’Espoir a rappelé les propos fort peu amènes tenus par l’ancien chef de l’Etat béninois à la suite de cette conjonction avec l’actuel locataire du palais de la Marina. En effet, Nicéphore Soglo disait qu’il « n’y a aucune issue à cette absurdité grimacière du pouvoir dit de la Rupture en dehors de l’échec de la rupture ». « Je vous parle d’expérience » avait-il rajouté. 

Pour Candide Azannai, « cet avertissement du Président Nicéphore D. Soglo est d’une tenace actualité ». La publication de l’ancien membre de la Renaissance du Bénin (RB) intervient le jour où le chef de l’Etat a tenu une réunion avec 9 partis autant de l’opposition que de la mouvance, pour recueillir leurs avis sur la loi modificative du code électoral votée par les députés le mardi 02 juin à l’Assemblée nationale.

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 « Ce fut bien un dialogue de sourds »

Rappelons que la deuxième rencontre en Nicéphore Soglo et Patrice Talon le 03 avril 2019 est intervenue en pleine crise politique. A l’époque, les partis politiques de l’opposition étaient écartés du processus électoral et il fallait trouver une solution pour les réintégrer.

L’ancien président de la République avait signifié son « sentiment de malaise » après ses échanges avec le président de la République « Ce fut bien un dialogue de sourds et des développements constitutionnels assez insipides » avait-il laissé entendre  

Une réponse

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    C’est quand même saisissant qu‘au Bénin les partis politiques se comportent comme des composantes d’hommes et de femmes sans âmes ni dignité. Car si Patrice Talon les considérait, il les aurait consulter avant de demander à ses députés de voter la soi-disant loi modificative du code électoral. Les inviter après le fait accompli est quand même un mépris sans pareil. Et de dire que les 9 partis invités ont approuvé le fait accompli est la communication que Talon voulait faire passer. Comme si les partis invités n’approuvaient pas il reviendrait sur sa décision. En l’avenir les partis qui se respectent ne doivent plus honorer ces invitations de dupe. Il est préférable de laisser Talon avec son parlement nommé accomplir leur forfaiture en attendant de les réduire et de les balayer. Un parlement de sang avec un gouvernement qui pratique la politique d’exclusion ne peuvent faire le bonheur des béninois. Les forces vives de la nation doivent se rapproprier la situation. Ici j’enjeu c’est être ou ne pas être.

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